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Décès de Georges Hage

Lien publiée le 26 janvier 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Page wikipedia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Hage

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http://www.lavoixdunord.fr/region/douai-des-hommages-a-georges-hage-prevus-ce-lundi-ia16b0n2618361

Lundi, la population pourra rendre hommage à Georges Hage entre 10 heures et 14 heures à la salle Gothique de l’hôtel de ville, où le corps de l’ancien député du Nord reposera. Un hommage solennel sera rendu à 14 heures. Seuls la famille et les proches y assisteront. Les personnes qui le souhaitent pourront néanmoins regarder la retransmission de la cérémonie dans une pièce voisine. L’inhumation civile aura lieu à 16heures au cimetière de Douai ville, route de Sin-le-Noble.

Georges Hage est décédé mercredi soir à 93 ans. Il fut (entre autres) vice-président de l’Assemblée nationale, conseiller régional, général et municipal et membre fidèle du Parti communiste français.

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http://www.humanite.fr/lancien-depute-du-nord-geo-hage-sen-est-alle-563499

L’ancien élu communiste du Douaisis, qui fut vice-président de l’Assemblée entre 1988 et 1995, est décédé mercredi, à l’âge de quatre-vingt-treize ans.

C’est un hommage unanime que les communistes rendent, depuis l’annonce de son décès mercredi soir à l’âge de quatre-vingt-treize ans, à l’ancien député du Nord, Georges Hage. Avec lui disparaît une figure de l’Assemblée nationale, dont il fut l’un des membres durant trente-quatre ans, de 1973 à 2007, et son vice-président de 1988 à 1993, puis de 1994 à 1995. Le président de l’Assemblée, Claude Bartolone, a salué sa mémoire, jeudi.

Mais Georges Hage, c’était tout simplement « Geo » (prononcez Jo) pour ses camarades, qui connaissaient ses convictions révolutionnaires inébranlables. Il ne s’en cachait pas, conjuguant tout à la fois la fidélité à son parti, dont il était membre depuis 1957, et l’expression de ses désaccords avec sa politique, qu’il partageait avec les membres du Pôle de la renaissance communiste en France (PRCF), association dont il était le président d’honneur.

Léniniste et robespierriste convaincu, opposant revendiqué à la mutation du PCF dans les années 1990-2000, qu’il qualifiait de « réformiste », et à la participation au gouvernement de la gauche plurielle de Lionel Jospin entre 1997 et 2002, « Geo » Hage était aussi et d’abord un grand internationaliste, dont l’amitié pour les peuples du monde – avec un attachement particulier à celui de Cuba – n’avait d’égale que son légendaire sens de l’humour. Avant qu’un malaise ne l’en empêche en 2002, n’avait-il pas prévu, en tant que « plus jeune doyen des IVe et Ve Républiques » (à tout de même quatre-vingts ans !), de mettre en garde avec espièglerie les « 175 bizuts » de l’Assemblée nouvellement élue contre « l’humeur changeante et parfois imprévue du suffrage universel » ?

Fils de coiffeur né à Douai en 1921, où il a vécu toute sa vie, passionné de handball et orateur amoureux de la langue française, qu’il défendait ardemment, Georges Hage a très tôt eu le goût de la culture du corps comme de celle de l’esprit, qu’il conjugua à l’École normale supérieure d’éducation physique, dont il devint par la suite l’un des professeurs. C’est là qu’il a rencontré l’action syndicale au Snep, le syndicat des professeurs d’éducation physique, avant d’adhérer au PCF, dont il devint l’un des responsables de la fédération du Nord à partir de 1963, notamment de sa commission « Sports et santé » à partir de 1968. Conseiller général de 1970 à 1982, conseiller municipal de Douai de 1971 à 1995, Georges Hage avait été désigné, en 1973, pour reprendre le flambeau d’Arthur Ramette, député du Douaisis dont le siège est détenu par un communiste depuis 1932. Il sera par la suite constamment réélu, jusqu’en 2007 où il a transmis le témoin à son suppléant d’alors, Jean-Jacques Candelier. Fait chevalier de la Légion d’honneur en 2009, « Geo » Hage a, durant ses huit mandats de député, laissé son empreinte au travers de nombreux textes ou propositions de loi, notamment contre le harcèlement moral au travail ou pour la protection de la santé des salariés. En 2006, c’est encore lui qui défendit – sans succès – l’amnistie pour les manifestants anti-CPE.

L’Humanité s’associe aux nombreuses personnalités qui ont rendu hommage à Georges Hage et ont adressé leurs condoléances à sa veuve Odile et son fils Julien, parmi lesquelles Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, qui a salué son « engagement communiste », les députés du Nord Jean-Jacques Candelier et Alain Bocquet et l’ensemble de leurs collègues PCF-Front de gauche, ou encore le secrétaire de la fédération du Nord du PCF, Fabien Roussel.

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http://www.frontsyndical-classe.org/2015/01/nous-ne-t-oublierons-pas-george.html

Le Front Syndical de Classe s’associe à la peine de la famille, des proches et des camarades de Georges Hage qui vient de décéder à Douai.

Nous saluons la mémoire de ce combattant exemplaire, membre du PCF et président d’Honneur du PRCF, député émérite de la classe ouvrière nordiste, grand ami de Cuba, membre du FSC et militant syndical attaché aux valeurs et aux pratiques de la lutte de classe.

Nous ne t’oublierons pas, camarade Georges, et nous tâcherons d’honorer ta mémoire de la meilleure des manières, par la poursuite du combat pour l’émancipation et des lendemains qui chantent.