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    Le gouvernement n’a pas de majorité pour voter la loi Macron

    Lien publiée le 17 février 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Le gouvernement panique. Il renonce à soumettre au vote la loi Macron, de peur qu'elle soit rejetée. Il annonce qu'il va passer en force, en utilisant l'article 49.3 qui s'asseoit sur le parlement. La clique Hollande-Valls acte donc qu'ils n'ont plus de majorité et utilise les dispositifs les plus réactionnaires et bonapartistes de la constitution de la 5ème République. Ils empêchent le parlement de se prononcer. 

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     PARIS, 17 fév 2015 (AFP) - Manuel Valls a annoncé mardi devant l'Assemblée nationale qu'il engageait sa responsabilité sur le projet de loi Macron, qui sera donc considéré comme adopté en première lecture si une motion de censure ne renverse pas le gouvernement.

          Le Premier ministre a expliqué qu'il faisait ainsi jouer l'article 49-3 de la Constitution, car il ne voulait pas prendre "le risque d'un rejet" de ce texte, sur lequel la majorité était "incertaine". Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) a ensuite suspendu le débat dans l'attente du dépôt d'une motion de censure de l'UMP.

          M. Valls a expliqué avoir été autorisé par le Conseil des ministres, réuni sous la présidence de François Hollande à 14H30 mardi, à engager la responsabilité de son gouvernement sur ce texte dont les dispositions sont, a-t-il dit, "essentielles pour relancer la croissance" et "lever un certain nombre de blocages dans notre économie".

          "Ce gouvernement assume pleinement et totalement ses responsabilités pour le pays, pour l'intérêt général", a plaidé le locataire de Matignon.

          Avec les trois semaines d'examen dans l'hémicycle après une semaine entière en commission spéciale, "jamais sans doute nous ne sommes arrivés ici à une telle coproduction entre le Parlement et le gouvernement", a aussi déclaré M. Valls, qui a rendu un hommage appuyé au ministre de l'Économie, à son "engagement personnel" et à sa "capacité d'écoute".