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Avec les ouvriers de Goodyear contre la répression !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Communiqué de l‘Initiative Communiste-Ouvrière :
Ce mardi 17 février 2015, dix ouvriers licenciés de Goodyear ont été placés en garde à vue pour « violence et séquestration ». Relâchés en fin de journée, ces travailleurs sont poursuivis pour avoir, dans le cadre de la lutte contre les licenciements, séquestré le DRH et le directeur de la production.
Une fois encore, cet exemple montre que dans leur acharnement contre les ouvriers en lutte, les patrons n’ont pas de parole. A la fin de la lutte, les ouvriers de Goodyear avaient en effet obtenu de la direction non seulement par exemple des indemnités de licenciement multipliées par trois pour les ouvriers qui ont plus de 10 ans d’ancienneté, mais aussi le retrait des plaintes de Goodyear à l’encontre des travailleurs en lutte. Par un tour de passe-passe, la direction de Goodyear a certes retiré ses plainte en tant que personne morale mais pas celles déposées au nom des deux directeurs séquestrés !
Quoiqu’il en soit, nous rappelons qu’avec les grèves, manifestations et occupations d’usine, les séquestrations de hauts dirigeants sont un des moyens que se sont donnés les ouvriers de Goodyear Amiens-Nord pour arracher au patronat des indemnités de licenciement plus élevés que le minimum conventionnel. Et si il y a une violence à déplorer, c’est bien celle des patrons qui licencient, ferment des usines et condamnent des milliers de familles ouvrières au chômage.
Ce n’est pas la première fois que des ouvriers de l’usine Goodyear Amiens-Nord font face à la justice bourgeoise. Ce qui est reproché à ces camarades c’est d’avoir résisté et de s’être battus de toutes leurs forces contre les licenciements. Cette répression ne concerne pas que les ouvriers de Goodyear. De Roanne au Havre, de La Poste à PSA en passant par Jeannette, c’est dans toutes les villes et dans bien des entreprises, que le patronat et l’appareil d’Etat à son service tentent par la répression d’intimider les ouvriers combatifs.
Aujourd’hui comme hier, l’Initiative Communiste-Ouvrière affirme sa totale solidarité avec les ouvriers de Goodyear. Face au terrorisme patronal des licenciements, les ouvriers ont toujours mille fois raison de lutter !
L’Initiative Communiste-Ouvrière demande la relaxe des dix travailleurs de Goodyear et plus largement celle de tous les travailleurs inculpés pour avoir défendu les intérêts collectifs de la classe ouvrière. Que ce soit à Goodyear, à La Poste, à PSA, dans le nettoyage ou ailleurs, nous appelons à nous mobiliser et à participer à toutes les initiatives pour défendre face aux patrons et à l’appareil d’Etat le droit fondamental des ouvriers à lutter contre les licenciements, les bas salaires, la dégradations des conditions de travail et autres attaques de la bourgeoisie.





