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Ce que révèle le nouvel organigramme du FN
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2015/02/20/ce-que-revele-le-nouvel-organigramme-du-fn/
Il devait être rendu public en décembre. Mais Marine Le Pen a pris son temps pour fignoler le nouvel organigramme du Front national : il a été dévoilé jeudi 19 février. S'il n'y a aucune surprise majeure, il révèle les rapports de forces internes entre les différentes figures du parti et dessine trois pôles importants autour de Mme Le Pen, Florian Philippot et Nicolas Bay. On voit également que Marine Le Pen n'a tenu aucun compte du vote au comité central du parti pour constituer ses équipes. Quels sont les principaux enseignements de la nouvelle ossature frontiste ?
Une présidente toute-puissante. Avec la disparition des conseillers politiques et des vice-présidences thématiques, le pouvoir se concentre autour de la cheffe du parti. Avec une équipe resserrée – elle n'a plus de directeur de cabinet –, Marine Le Pen se tourne entièrement vers la présidentielle. Son cabinet voit l'arrivée de Julien Odoul, transfuge de centre-droit, comme conseiller politique aux côtés de Bruno Bilde et Eric Domard. L'économiste Philippe Murer est quant à lui l'assistant parlementaire de Mme Le Pen. Comme il est de tradition au FN, la présidente agrège tous les pouvoirs et préside toutes les instances de décision du parti.
Florian Philippot renforcé.C'est le grand gagnant de cette nouvelle organisation. M. Philippot voit sa vice-présidence devenir incontournable. Cela confirme sa position de numéro 2 du parti, malgré sa quatrième place lors de l'élection au comité central, fin novembre 2014. Tous les fidèles de M. Philippot ont un poste : Joffrey Bollée, Mathilde Androuët, Marie-Amélie Dutheil de la Rochère, Aloïs Navarro, Kevin Pfeiffer ou encore Jordan Bardella.
M. Philippot chapeaute trois pôles : "communication", "société civile" et "veille et perspective". Cette dernière appellation est une nouveauté : c'est en fait une cellule chargée notamment de décrypter les programmes politiques de l'"autre gauche" européenne, comme Syriza en Grèce ou Podemos en Espagne.
Nicolas Bay sous la menace de Steeve Briois. Dans la bataille qui l'opposait à Steeve Briois, vice-président aux exécutifs locaux et à l'encadrement, M. Bay semble avoir gagné. En effet, M. Briois pouvait venir empiéter sur les prérogatives du secrétariat général. Sur le papier, M. Bay a presque tous les pouvoirs. Outre le Front national jeunesse, les adhésions et les fédérations, le secrétariat général dirige désormais sept "délégués territoriaux", répartis selon les grandes circonscriptions issues des élections européennes. Ce seront des sortes de supers secrétaires départementaux, comme des préfets de régions, en quelque sorte. Il fait venir aussi ses proches à ses côtés, comme Jacques Gaillard. Ce militant de la Nouvelle droite, ancien cadre du MNR, est le bras-droit de M. Bay en Seine-Maritime.
M. Bay devra tout de même surveiller les "délégués nationaux aux exécutifs locaux"et ceux "à l'encadrement", placés sous l'égide de M. Briois, et qui doublonnent avec les prérogatives du secrétariat général. Surtout, ceux-ci sont des "stars" frontistes, puisque on retrouve parmi eux Julien Sanchez, le maire de Beaucaire ; David Rachline, le maire de Fréjus et sénateur du Var, ainsi que Sophie Montel, qui fut candidate dans la 4e circonscription du Doubs pour la partielle de début février remportée par le PS.
L'absence des "libéraux-conservateurs". A la lecture de cet organigramme, une chose est sûre : Marine Le Pen a fait le choix d'écarter les soutiens de Marion Maréchal-Le Pen. En effet, Aymeric Chauprade, ancien conseiller aux questions internationales, est absent, tout comme Stéphane Ravier, maire du 7e secteur de Marseille et sénateur des Bouches-du-Rhône. Mme Maréchal-Le Pen, dont la première place à l'élection au comité central témoigne pourtant de la popularité interne, ne figure pas non plus dans la nouvelle organisation. Il est vrai qu'elle souhaitait une vice-présidence thématique. Mais, malheureusement pour elle, la présidente du FN a décidé de se passer de ce type de structure.





