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"Apologie de terrorisme": garde-à-vue d’un prof de philo
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le professeur de philo de Poitiers a passé 8 heures en garde à vue hier jeudi devant les enquêteurs de la police judiciaire de Poitiers. Un choc pour cet enseignant accusé d'"apologie de terrorisme" et d'avoir tenu des "propos inadéquats" devant ses élèves.
Jean-François Chazerans était visiblement secoué, hier en fin d'après-midi,quand il est sorti de sa garde à vue dans les locaux du commissariat central de Poitiers. Etonné aussi, d'avoir été peu questionné sur les faits d'"apologie de terrorisme" qui lui étaient reprochés et qui méritaient, selon la justice, l'ouverture d'une information judiciaire à son encontre.
Accompagné de son avocat Me Amaury Auzou, il était également soutenu par des femmes et des hommes de son comité de soutien qui s'étonnent qu'une simple dénonciation par lettre d'un parent d'élève puisse entraîner le placement en garde à vue d'un professeur.
Sur le plan judiciaire, on attend maintenant la décision du procureur de la République de Poitiers sur les suites qui seront données à cette affaire. Quant à Jean-François Chazerans, il doit attendre le 13 mars prochain pour se rendre devant la commission de discipline du rectorat pour s'expliquer alors quil est toujours l'objet d'une suspension pour une durée de 4 mois.
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Le procureur de la République de Poitiers a fait savoir cet après-midi que les propos imputés au professeur, au lendemain de l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, n'étaient pas "constitutifs du délit d'apologie d'actes de terrorisme".
Classement sans suite. Un mois après le début de l'enquête confiée à l'antenne de police judiciaire de Poitiers et au lendemain de la garde à vue de Jean-François Chazerans, le procureur de la République de Poitiers, Nicolas Jacquet, a décidé ce vendredi 27 février de ne pas poursuivre le professeur de philosophie du lycée Victor-Hugo pour le délit d'apologie d'actes de terrorisme.
"S'agissant de sa position vis à vis des événements du 7 janvier, les auditions des élèves semblaient confirmer qu'en dépit des propos tenus, à aucun moment leur professeur n'entendait légitimer ou soutenir l'action des terroristes", écrit le procureur dans un communiqué.
L'enquête a néanmoins permis d'établir que le professeur mis en cause avait qualifié les journalistes de Charlie Hebdo de "crapules" tout en faisant le lien entre le terrorisme et "l'impérialisme de l'Occident" en assimilant les militaires français engagés sur des opérations extérieures à des terroristes. "Les propos tenus par cet enseignant le jour même d'un deuil national décrété à la suite d'un attentat terroriste ayant particulièrement ému l'ensemble de la communauté nationale, peuvent apparaître particulièrement inadaptés, déplacés et choquants", ajoute Nicolas Jacquet.
Le procureur a donc décidé de communiquer l'ensemble des auditions et éléments recueillis au cours de l'enquête au recteur d'académie qui l'avait saisi le mois dernier. Retour à l'envoyeur. La procédure disciplinaire en cours au sein de l'Education nationale, elle, se poursuit.
>> Revoir la réaction de Jean-François Chazerans hier à l'issue de sa garde-à-vue.
VIDEO. Poitiers : garde-à-vue levée pour Jean... par lanouvellerepublique





