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    Sondage sur les frondeurs du PS

    Lien publiée le 1 mars 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.leparisien.fr/politique/sondage-les-frondeurs-du-ps-ont-la-cote-01-03-2015-4566733.php

    Si les Français ne partagent pas forcément leurs idées, ils comprennent la démarche des frondeurs du Parti socialiste. C'est ce que montre notre sondage* Odoxa publié ce dimanche. Les députés frondeurs PSrecueillent ainsi 55% de bonnes opinions, 65% des Français jugeant «normal» qu'ils s'opposent au gouvernement et 70% estimant que le PS devrait «rappeler à François Hollande ses engagements de campagne».

    Dans le détail, à la question «quelle opinion avez vous des frondeurs, ces députés socialistes qui s'opposent à certaines décisions du gouvernement parce qu'ils ne les jugent pas assez à gauche ?», 55% des Français répondent qu'ils ont une «bonne» opinion et 45% une «mauvaise». Interrogés sur le fait qu'il soit «normal» ou non que les frondeurs «s'opposent à certaines décisions du gouvernement», 65% des sondés répondent par l'affirmative assurant qu'«il faut avant tout qu'ils donnent leur avis sur les décisions prises». Au contraire, 33% estiment «qu'il faut avant tout qu'ils soient solidaires des décisions prises». 70% des personnes interrogées estiment que le PS devrait «rappeler à François Hollande ses engagements de campagne» contre 29% qui souhaitent qu'il soutienne le chef de l'Etat «dans sa politique actuelle».

    Pour 69%, les frondeurs ont «des convictions profondes», 59% les jugeant également «courageux» et 52% «proches des préoccupations des Français». Parallèlement 55% les jugent «juste comme il faut, ni trop ni pas assez à gauche», 29% «trop à gauche» et 14% «pas assez à gauche».

    Parmi les personnalités socialistes représentant le mieux les idées des frondeurs, Arnaud Montebourg arrive en tête avec 41% des suffrages, Benoît Hamon le suit avec 29% juste devant Martine Aubry 27%.



     

    Face à Valls, ils ne désarment pas

    Les retrouvailles vont être fraîches. Après une semaine de pause parlementaire, les députés socialistes vont se retrouver dès mardi en réunion de groupe. Quinze jours après le choix du gouvernement d'utiliser le 49.3 pour faire passer la loi Macron et une semaine après la réunion du bureau national du PS qui n'a pas sanctionné ceux qui avaient annoncé vouloir voter contre ce texte. Tout en rappelant le devoir de loyauté, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, malgré les pressions des proches de Manuel Valls, a choisi de ménager tout le monde.

    Crispations

    La tension pourtant ne retombe pas. Vendredi, dans une interview au « Monde », le ministre de l'Economie a vivement critiqué ceux qui ont « pris en otage » son texte « pour des logiques politiciennes ». Macron a également dénoncé les critiques sur l'augmentation du nombre de dimanches où les magasins seront autorisés à ouvrir. « Sur cette position initiale du parti s'est greffé un foyer infectieux qui ne s'est pas éteint », a lâché le ministre.

    Les frondeurs, que certains ministres ont décrits « sonnés » après la sortie du 49.3, assurent, eux, ne rien regretter et jurent ne pas vouloir changer d'attitude. « D'autres textes importants vont arriver à l'Assemblée, rappelle l'un d'eux. Si Valls ne fait pas plus de compromis, il va au-devant de très grosses crispations. »

    Plus que jamais, ces députés socialistes ont le Premier ministre dans le collimateur. « Il se comporte comme un coucou, décrit l'élu parisien Pascal Cherki. Il entre dans la maison socialiste, veut prendre les œufs et virer tout le monde. » L'aile gauche estime qu'une large défaite du PS aux départementales la renforcerait avant le congrès de juin à Poitiers. Mais problème pour les frondeurs : ils restent pour l'instant divisés, et n'ont pas de leadeur évident. Quant aux militants, s'ils sont en partie déçus par Valls et Hollande, ils n'apprécient pas leur « déloyauté ».
    R.L.


    * L'enquête a été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 1.003 personnes interrogées par internet les 26 et 27 février.