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70 % des Français ont déjà renoncé à des soins médicaux
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
INFOGRAPHIE. Les délais d'attente pour un rendez-vous chez un spécialiste ainsi que les tarifs des consultations expliqueraient ce renoncement.
Le délai moyen pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste ne cesse d'augmenter (51 jours en 2014, contre 44 en 2011), et le phénomène est particulièrement marqué chez les ophtalmologues et les dermatologues. C'est ce que montre l'Observatoire de l'accès aux soins, Ifop pour Jalma 2014*, dont les résultats viennent d'être publiés. On y apprend aussi que 65 % des Français estiment que notre système de santé se dégrade. Et pourtant, ils se déclarent très majoritairement satisfaits de leur généraliste (92 %) et de leur spécialiste libéral (86 %).
Selon l'enquête 2014, il faut attendre près d'un mois et demi (42 jours) en moyenne pour obtenir un rendez-vous chez un cardiologue, et ce délai passe du simple au triple selon la région : moins de 21 jours en Languedoc‐Roussillon, en Paca ou en Corse, contre plus de 72 jours pour la Picardie, la Champagne-Ardenne ou la Bourgogne. "Un véritable obstacle pour tous ceux qui ont besoin d'un suivi régulier, alors que, chaque année, on recense 130 000 nouveaux cas d'AVC et que le gouvernement a déclaré le sujet priorité nationale", précisent les auteurs de l'enquête.
Paradoxe
Les patients ayant des problèmes de vision doivent attendre presque quatre mois (111 jours) en moyenne, ce délai chute à moins de deux mois en Ile-de-France, mais culmine à plus de cinq mois dans le Nord-Pas-de-Calais. Avant de faire examiner sa peau, il faut en moyenne un peu plus d'un mois et demi (50 jours) pour un rendez-vous, chiffre qui tombe à un mois en Ile-de-France, mais grimpe à plus de deux mois et demi en Haute et Basse-Normandie et dans le Centre. Enfin, pour consulter un ORL, environ un mois (36 jours) est nécessaire en moyenne, mais le temps d'attente est de moins de trois semaines en Ile-de-France, et de près de deux mois en Haute et Basse-Normandie, dans le Centre ou le Nord-Pas-de-Calais.
En cardiologie et en gynécologie, les délais d'attente peuvent s'expliquer par une "démographie déclinante", donc une diminution du nombre de spécialistes. Mais pas dans les autres domaines. Or, parmi les Français ayant renoncé à des soins médicaux, 67 % déclarent que c'était en raison des délais avant d'obtenir un rendez-vous (la proportion était de 58 % en 2011) contre 46 % seulement en raison du coût de la consultation. Ce renoncement est paradoxalement plus élevé dans des régions où l'attente est plus courte qu'ailleurs, comme en Ile-de-France. Alors, "réflexe d'enfants gâtés ?", "impact additionnel des dépassements d'honoraires, qui sont sensiblement plus élevés qu'ailleurs ?" se demandent les auteurs de ce travail. Deux questions auxquelles ils vont tenter de répondre... dans l'Observatoire 2015, qui sortira en novembre prochain.




