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USA: Evans (Fed) voit un risque de répétition de la crise des années 1930

crise États-Unis

Lien publiée le 12 janvier 2012

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp_00415615-usa-evans-fed-voit-un-risque-de-repetition-de-la-crise-des-annees-1930-273896.php?xtor=EPR-1500-[international]-20120111-[s=461370_n=2_c=204_]-219409022@1

Les Etats-Unis ne sont pas à l'abri d'une crise semblable à celle des années 1930, a estimé mercredi un des dirigeants de la banque centrale américaine (Fed), Charles Evans.

Il y a aujourd'hui "un risque de répétition de ce que les Etats-Unis ont vécu dans les années 1930 ou de ce que le Japon connaît depuis vingt ans", a déclaré M. Evans, président de l'antenne de la Fed de Chicago, lors d'un discours dont la Réserve fédérale a publié le texte en ligne.

Pour M. Evans, l'Amérique est victime de la "trappe à liquidités". En théorie keynésienne, c'est une situation dans laquelle la politique monétaire classique touche ses limites, avec des taux d'intérêts à court terme au plancher ne pouvant plus être abaissés pour stimuler consommation et investissement.

Cela "présente, dit M. Evans, un danger évident et réel de faiblesse économique prolongée" pouvant déboucher facilement sur une rechute de l'activité au vu des chocs externes probables, comme celui d'une "perturbation financière majeure en Europe".

La Fed maintient son taux directeur quasi nul depuis trois ans et intervient de nouveau sur les marchés depuis octobre pour faire baisser les taux d'intérêt à long terme.

Pour éviter que le pire se produise et afin de soutenir la croissance de l'économie américaine qui, plus de deux ans et demi après le début de la reprise, reste très faible, M. Evans propose depuis plusieurs mois que la Fed s'engage à maintenir son taux directeur exceptionnellement bas tant que le taux de chômage, actuellement de 8,5%, est supérieur à 7%.

Il a redit mardi que, pour tenir cet engagement, la Fed pouvait s'accommoder d'une inflation allant jusqu'à 3% alors que les dirigeants de la Réserve fédérale jugent souhaitable que la hausse des prix soit légèrement inférieure à 2,0%.

M. Evans est loin d'avoir convaincu ses collègues au sein du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) de la pertinence de ses vues.

Le krach de 1929 à Wall Street avait débouché sur une crise économique majeure aux Etats-Unis dont le pays n'est véritablement sorti qu'avec le déclenchement de la Seconde guerre mondiale.