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Les salariés de Sambre et Meuse font exploser leur colère
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Épuisés par six jours de veille depuis que l’occupation de l’usine a débuté mercredi, les salariés de Sambre et Meuse sont en colère. Les réunions tenues ce lundi en sous-préfecture d’Avesnes-sur-Helpe ne leur ont pas donné satisfaction. Ils réclament toujours une prime supra-légale de 20 000 €.
Au sixième jour d’occupation de l’entreprise ferroviaire qui employait 261 salariés, la tension est à son plus haut niveau ce lundi soir. Les représentants du personnel et la délégation qui les avait accompagnés à la réunion en sous-préfecture sont revenus à Sambre et Meuse où les ouvriers, en colère, ont commencé à jeter des bouteilles de gaz dans le brasier maintenu depuis la liquidation judiciaire devant l’entrée du site finésien.
Dès ce lundi matin, un échange verbal sérieux entre deux ouvriers avait laissé percer l’énervement. Les deux hommes n’exprimaient pas de désaccord profond sur la conduite à tenir face à la situation, mais s’opposaient sur des questions d’intendance liées à la surveillance du site. Il n’empêche, la scène traduisait une certaine nervosité sur fond de fatigue, nerveuse et physique.
Pascal Varin, le dirigeant de l’usine douaisienne AFR, a été reçu ce lundi matin en sous-préfecture au côté de représentants de la DIRECCTE, de du commissaire au Redressement productif et de la Région. Le dirigeant de l’entreprise ferroviaire Arbel Fauvet Rail, filiale de l’Indien Titagarh, n’a finalement pas assisté à la réunion avec les représentants du personnel de Sambre et Meuse.
En cortège à la sous-préfecture
Au reste, ils ne s’y sont pas rendus seuls, les représentants du personnel, à cette réunion en sous-préfecture.
Vers 15 h 30, un cortège bruyant de voitures s’est élancé du site de production finésien pour mettre le cap vers Avesnes-sur-Helpe, toutes banderoles dehors, après avoir traversé la ville de Maubeuge au son des avertisseurs, escorté par la police.
En fin d’après-midi, le cortège est revenu en Sambre pour s’arrêter devant la permanence, fermée, où la tension est encore montée d’un cran.