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Carlos Marighella - Manuel de guerilla urbaine
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
En 1964, au Brésil, un coup d'Etat militaire instaure une dictature. Carlos Marighella, né en 1911 est un politicien, alors membre officiel du parti communiste brésilien. Il se rapproche des théories de Fidel Castro et de Che Guevara, est attentif aux mouvements révolutionnaires en Uruguay et en Argentine, ainsi que du Front populaire de libération de la Palestine, ce qui lui vaut, en 1967, d'être expulsé du parti qui oeuvrait pour la paix sociale et une légitimisation parlementaire. Comme dans la plupart des pays du monde, un grand nombre de jeunes étudiants, convaincus de la nécessité d'une lutte armée et contre l'immobilisme du parti communiste vont rejoindre les rangs des organisations politiques de la Gauche extraparlementaire et des groupes révolutionnaires armés. Carlos Marighella fonde ainsi en 1968 l'ALN, Ação Libertadora Nacional, (Action de Libération Nationale) en recrutant notamment dans les milieux universitaires. L'ALN deviendra une des principales forces révolutionnaires du pays, avec la VPR (Vanguarda Popular Revolucionaria) et le MR-8 (Movimento Revolucionario 8 de Outubro). Les premières actions de guérilla urbaine furent ainsi lancées ( hold-up de banques, contrôle d'une station de radio et diffusion de son manifeste-, attaque des postes de police, dynamitage de casernes de l'armée, etc.). Ses actions les plus spectaculaires sont les enlèvements de diplomates étrangers, dont notamment l'ambassadeur américain. Le gouvernement adopte des mesures répressives (rétablissement de la peine de mort, exil d'opposants politiques, censure des journaux, nouvelle Constitution amendée pour procéder à des arrestations en cas de menace à la sécurité nationale, etc). La Central Intelligence Agency (CIA) collaborera en infiltrant les mouvements de guérilla. Marighella fut finalement tué dans une embuscade policière en novembre 1969. 8000 personnes seront arrêtées, et les escadrons de la mort, formés au sein des forces policières, feront environ 1000 morts. La guérilla sera écrasée dès la fin de 1971.




