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Hausse du chômage en février

économie

Lien publiée le 25 mars 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://emploi.blog.lemonde.fr/2015/03/25/le-chomage-est-reparti-a-la-hausse-en-fevrier/

Janvier n’était bien – pour l’instant – qu’une brève accalmie dans la hausse continue du chômage. Le nombre de demandeurs d’emplois est reparti à la hausse en février, selon les chiffres publiés, mercredi 25 mars, par le ministère du travail et Pôle emploi.

Le nombre de chômeurs sans aucune activité (catégorie A) a progressé de 13 000 personnes sur la France entière, de quoi en partie effacer la baisse surprise de 20 100 chômeurs survenue en janvier.

Le nombre de chômeurs s’établit à 3 755 000 personnes DOM compris, et se rapproche à nouveau de la barre des 3,5 millions sur la seule métropole, qui avait été franchie en décembre. En janvier, la baisse du chômage – la plus forte depuis 2007 – avait surpris tout le monde, y compris au sein du gouvernement.

En comptant les chômeurs ayant eu une activité réduite dans le mois (catégories B et C), le chômage progresse même en février de 30 400 personnes. Et ce alors que ces trois catégories confondues avaient déjà augmenté de 16 400 personnes en janvier. En comptant la totalité des catégories (A, B, C, D et E) et les DOM, on approche désormais des 6 millions d’inscrits, avec 5 918 000 demandeurs d’emploi.

François Rebsamen, le ministre du travail et de l’emploi, a voulu relativiser cette mauvaise nouvelle, en avançant que – pour l’instant – le chômage a « diminué »depuis le début de l’année et que « depuis 2008, c’est la première fois que l’on constate une baisse du nombre d’inscrits en catégorie A sur les deux premiers mois de l’année ». En clair, le ministre se satisfait du fait que la hausse de février n'a pas totalement effacé la baisse du mois précédent...

Le 18 mars, le ministre avait « pris l’engagement », qu’il y allait avoir « une stabilisation voire une baisse du chômage » en 2015. Seuls plusieurs mois de baisse consécutive ou au moins de stabilité du nombre de chômeurs permettront de vérifier si cet engagement est tenu.

Dans le détail, le chômage a reculé de 0,3 % pour les moins de 25 ans, mais a progressé pour l’ensemble des chômeurs plus âgés. Les seniors sont une nouvelle fois ceux qui sont les plus concernés par cette hausse, avec une augmentation de 0,7 % sur un mois des chômeurs de plus de 50 ans, et de 9,7 % sur un an. Dans la même veine, le nombre de chômeurs de très longue durée – inscrits depuis plus de trois ans – bondit à nouveau de 1,3 % sur un mois, et de 18,7 % sur un an.

La hausse de février est surtout due à une brutale baisse des sorties de listes. Le nombre de reprises d’emploi déclarées a par exemple chuté de 8,8 % pour atteindre son plus faible niveau historique (82 600). Les fins d’inscription pour défaut d’actualisation baissent également. De l’autre côté, les inscriptions ont légèrement reculé, mais pas suffisamment pour compenser la baisse des sorties de listes.

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http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0204253605053-chomage-une-hausse-qui-tombe-mal-avant-les-departementales-1105376.php

Chômage : une hausse qui tombe mal avant les départementales

Le nombre de chômeurs de catégorie A a augmenté de 12.800 en février. C’est une mauvaise nouvelle pour les socialistes à quatre jours du second tour des élections départementales. Le ministère pointe que la hausse se tasse et table sur une inversion durable avant la fin de l’année.

Le petit miracle attendu n’est pas venu. Après la baisse surprise mais encourageante de janvier (-19.100), l’exécutif espérait pouvoir brandir un deuxième mois consécutif de recul du chômage, du jamais-vu depuis le début du quinquennat. De quoi donner corps aux promesses de François Hollande que « la reprise est là » et redorer un peu le blason des socialistes, en mauvaise posture avant le second tour des élections départementales, dimanche. Las, Pôle emploi a annoncé, ce mercredi à 18 heures, une hausse de 12.800 chômeurs de catégorie A (n’ayant pas du tout travaillé dans le mois) (+0,4 %), et même un bond de 30.400 en ajoutant les demandeurs d’emploi ayant en partie travaillé (catégories B et C) (+0,6 %).

Quasiment un an après jour pour jour, l’exécutif voit ainsi se rejouer le scénario de l’entre-deux-tours des élections municipales de 2014, déjà marqué par l’annonce d’une hausse du chômage. Avec, au passage, un nouveau bug du logiciel anti-couac de Matignon, quand la secrétaire d’Etat au Commerce et à l’Artisanat, Carole Delga, a jugé opportun d’annoncer dans la matinée sur Sud Radio que les chiffres à venir constitueraient une « nouvelle plutôt favorable »... Il est peu probable que les 3.494.000 chômeurs de catégorie A (5,2 millions toutes catégories confondues) que recensent désormais Pôle emploi partagent cette analyse.

Des signes encourageants

Le ministre du Travail, François Rebsamen, veut toutefois y voir des signes encourageants. En vertu de l’ampleur de la baisse en janvier, « depuis 2008, c’est la première fois que l’on constate une baisse du nombre d’inscrits en catégorie A sur les deux premiers mois de l’année », pointe-t-il d’entrée dans son communiqué de presse. Il souligne aussi que le chômage des moins de 25 ans a continué de légèrement reculer en février (-1.400 en catégorie A, soit -0,3 %) et est revenu sous son niveau de début 2013 grâce au « succès » des emplois d’avenir. Et certes, l’inversion de la courbe n’est toujours pas là, mais l’hémorragie semble sous contrôle, analyse le ministère, qui met en avant que sur les trois derniers mois la hausse moyenne du chômage (+2.700 par mois) est la plus basse depuis des années. « Les réformes conduites par le gouvernement produisent leurs premiers effets : pacte de responsabilité et de solidarité, sécurisation des parcours professionnels, simplification de la vie des entreprises, soutien à la création d’emplois », en conclut François Rebsamen.

Mais en la matière, les indicateurs sont contradictoires. D’un côté, l’Insee a annoncé, toujours ce mercredi, un rebond du moral des patrons et la fédération professionnelle de l’intérim (Prism’emploi) a constaté un rebond de 3,7 % de l’activité en février. Mais de l’autre côté, les données dévoilées par Pôle emploi font apparaître que seuls 82.600 inscrits sont sortis des listes le mois dernier pour « reprises d’emploi déclarées », le plus faible total jamais enregistré !

Maintien d’un fort volume de contrats aidés

Pas de quoi modifier le plan du gouvernement : il mise sur une montée en puissance de la croissance et espère basculer au second semestre sur un rythme annuel avoisinant +1,5 %. Marié au maintien d’un fort volume de contrats aidés, cela devrait suffire à enclencher une inversion de la courbe du chômage. Le 18 mars, sur LCI-Radio Classique, François Rebsamen a pris l’« engagement » de « stabiliser voire baisser le chômage d’ici à la fin de l’année ». Le ministère rappelle que d’ici là, « le mouvement de réformes sera poursuivi et amplifié ». Les partenaires sociaux seront réunis le vendredi 3 avril au ministère du Travail pour « établir le bilan de la loi de sécurisation de l’emploi, et le cas échéant, définir ensemble des mesures d’amélioration de son efficacité ». Comme annoncé par fin février par Manuel Valls, un rendez-vous est également annoncé en juin pour favoriser la création d’emplois dans les TPE et PME.