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La CFE-CGC reste le premier syndicat de Renault, devant CGT et CFDT

syndicalisme

Lien publiée le 2 avril 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

 La CFE-CGC a conforté sa première place chez Renault à l'issue des élections professionnelles tenues dans les différents établissements du groupe automobile, devant la CGT, la CFDT et FO, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

      Avec 32% des voix, tous collèges confondus, le syndicat réformiste progresse de 2,3 points par rapport à 2011, selon les chiffres communiqués par l'entreprise à l'AFP.

      Derrière la CFE-CGC, non représentée chez les ouvriers, la hiérarchie reste inchangée avec la CGT à 24,3% (-0,9 pt), la CFDT à 20,5% (+1,3 pt) et Force ouvrière à 12,8% (-2,8 pts).

      Respectivement cinquième et sixième syndicats, SUD (6,5%) et la CFTC (1,8%) ne sont toujours pas représentatifs dans l'entreprise.

      La participation a atteint 69,8%, en nette baisse par rapport au scrutin de 2011 (-7,6 pts). 

      L'entité Renault SAS, qui comptait 31.887 salariés fin 2014, regroupe la branche automobile du constructeur français (hors filiales), soit douze sites industriels et sept directions régionales.

      Dans le collège des ouvriers et des employés, la CGT conforte son assise en s'établissant à 40,3% (+2,1 pts), loin devant la CFDT (23,7%), FO (23,0%).

      Absente de ce collège, la CFE-CGC poursuit en revanche sa course en tête dans celui des techniciens et agents de maîtrise (39,2%), devant la CGT (22,6%), et dans celui des ingénieurs et cadres (66,8%), devant la CFDT (19,0%).

      Dans un communiqué, le premier syndicat attribue ces résultats à "l'engagement permanent de toutes ses équipes dans l'ensemble des établissements auprès des salariés, permettant de construire, au travers d'un discours de vérité, une politique syndicale pertinente".

      En mars 2013, la CGC avait signé avec la CFDT et FO un contrat de compétitivité, prévoyant notamment une augmentation du temps de travail et un gel temporaire des salaires, en échange d'une augmentation de la production et d'un maintien des usines Renault en France jusqu'en 2016.