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    Hindi Zahra - nouvel album et interview

    Lien publiée le 4 avril 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Hindi Zahra sort un nouvel album et accorde une longue interview ici :

    http://www.sourdoreille.net/hindi-zahra-jessaie-de-rendre-ma-musique-comme-la-societe-metissee/

    Extraits :

    En France, je ne suis pas fan de Paris, mais des gens des régions. Je me sens plus proches des gens plus enracinés comme les Auvergnats, les Corses qui connaissent la montagne, les Basques, les Bretons. La ville crée le confort mais aussi l’insécurité. Les gens qui sont en ville ont peur des bois. Mais la ville la nuit, c’est aussi effrayant que les bois. Il y a un fantasme du monde de la nature et des gens qui la représentent qui est assez flippant. En France, comme dans d’autres pays, il y a une absurdité qui n’existait pas avant au Maroc : comment ça se fait que les gens qui produisent la nourriture sont les moins bien payés ? Pour une société qui a pour but de donner des directions au monde au niveau démocratique et idéologique, il y a un non sens.

    Les artisans aussi sont dénigrés, tous ceux qui travaillent avec leurs mains. C’est pourtant une plus grande forme d’intelligence que la pseudo-bureaucratie. C’est ce que je veux transmettre en tant qu’artiste, donc artisan. L’emploi du temps d’un artiste n’est pas de s’afficher en buvant du champagne ni faire de la télé. C’est de vivre avec les gens. D’être le propre sujet de son art. De servir la musique. Qui peut s’identifier à des problématiques boboïsantes ? Très peu de gens.

    Au Maroc et en Amérique du Sud, l’artiste ne vient pas d’une élite ni d’une caste supérieure. A Cuba, les écoles de musique sont accessibles à tout le monde. Non, l’artiste est du peuple, il est pour le peuple, il est avec le peuple.