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Radio France: la grève continue
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Europe 1, 5 avril 2015 :
La direction et les syndicats ont repris le dialogue à Radio France, mais le mouvement social se poursuivra au moins jusqu’à mardi.

La grève à Radio France se poursuivra au moins jusqu’à mardi. La direction et les syndicats ont repris le dialogue, samedi, sans pour autant parvenir à une sortie de crise. Entré dans sa troisième semaine, ce conflit est le plus long depuis dix ans à Radio France, qui coûte un million d’euros par semaine au groupe public en perte de recettes publicitaires. A l’issue de « négociations » qui se sont déroulées samedi après-midi, les syndicats ont fait savoir à la direction « que leurs revendications n’étaient toujours pas prises en compte », indique la direction du groupe public dans un document d’information interne. « La direction a pourtant (…) apporté tout au long des 7 heures de négociations des avancées majeures sur les revendications contenues dans les préavis », affirme ce même document.
Une assemblée générale mardi. La grève se poursuivra donc au moins jusqu’à mardi, date d’une prochaine assemblée générale. Les syndicats confirment que « le blocage persiste » et que la grève se poursuivra au moins jusqu’à mardi, date d’une prochaine assemblée générale. » Après 17 jours de grève, la direction de Radio France ne semble toujours pas prendre la mesure de la situation », selon un communiqué signé par la CGT, CFDT, FO, Sud et Unsa. « La direction demeurant inflexible, les organisations syndicales réitèrent leur demande de médiation et donnent rendez-vous aux salariés mardi 7 avril à 10 h pour une assemblée générale » selon l’intersyndicale.
Pour le représentant de la CFDT, Renaud Dalmar, « la seule réelle avancée est celle imposée par la ministre (de la Culture, Fleur Pellerin, ndlr) sur les orchestres ». La réunion de samedi a en effet permis de confirmer le maintien des deux orchestres de Radio France avec « l’abandon du principe de fusion des deux orchestres », selon le document de la direction. La réunion de samedi s’est déroulée sans le PDG du groupe, Mathieu Gallet, mais ce dernier a été tenu étroitement informé des négociations, selon la direction. » Les syndicalistes jugent eux que le PDG a été « discrédité » après les récentes révélations du Canard enchaîné sur ses dépenses. Vendredi, une assemblée du personnel a voté contre lui une motion de défiance.
Crainte de réduction d’effectifs. La ministre avait déclaré vendredi soir qu’un plan de départs volontaires à Radio France était « sans doute nécessaire » mais a expressément écarté une fusion des deux orchestres et envisagé une rallonge budgétaire pour financer la fin des travaux de la maison de la Radio. « Il y a une avancée sur le maintien des deux orchestres. Il y aura des efforts à consentir mais on peut en discuter. En revanche, la ministre confirme un plan de départs. Nous craignons une réduction des effectifs surtout dans les 44 radios locales de France Bleu », a souligné Philippe Ballet, représentant de l’Unsa.
La grève a démarré le 19 mars, alors que Mathieu Gallet n’avait pas encore présenté, ni aux partenaires sociaux, ni au ministère, son projet stratégique destiné à redresser les comptes de la Maison ronde, lourdement déficitaire. Convoqué deux fois par Fleur Pellerin, le dirigeant de 38 ans le lui a finalement remis cette semaine. Cet « avant-projet stratégique » a été « communiqué » samedi aux syndicats avant d’être présenté lors d’un Comité central d’entreprise extraordinaire de Radio France qui se tiendra mercredi. A la recherche d’économies, le gouvernement demande au PDG de réformer Radio France sans dépenser plus, comme il l’a fait pour d’autres acteurs du secteur public.




