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Le Plessis-Robinson : le suicide chez Renault classé accident du travail
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Accident de travail. Voilà la conclusion rendue par la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de l’Essonne au sujet du suicide d’un salarié de Renault, l’an dernier.
Le 8 septembre, un homme de 54 ans, affecté au service relation client au Plessis-Robinson, avait mis fin à ses jours. Des collègues l’avaient retrouvé pendu dans les toilettes à la mi-journée. Après une instruction administrative et de terrain, menée par un médecin, la CPAM de l’Essonne, département dans lequel résidait la victime, a estimé que « l’imputabilité » de la mort revient à l’employeur. « Il ne s’agit pas d’une mise en accusation, mais d’une simple application du droit », explique-t-on à la CPAM. Impliquée, la marque au losange conteste : « Renault a exercé un recours à l’encontre de la décision de la CPAM. » La commission de recours amiable, qui a réexaminé le cas, a pourtant confirmé le 19 novembre dernier les premières conclusions. « Nous estimons, comme le CHSCT (NDLR : Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) qui a mené une enquête suite au décès du collaborateur, qu’aucun élément ne permet d’établir que le décès est survenu par le fait ou à l’occasion du travail », se défend-on chez Renault.
La législation impose au patron d’apporter la preuve de sa bonne foi. Une tâche qui s’annonce ardue pour Renault. « La difficulté dans ce dossier repose sur l’absence de lettre ou d’explication claire laissée par l’assuré », précise-t-on à la CPAM. Les antécédents du quinquagénaire ont donc pesé dans le verdict de la CPAM. Au Plessis-Robinson, un collègue du défunt rappelle que ce dernier avait connu « quelques soucis de dépression en 2012, mais allait mieux depuis ». Un autre employé pointe des problèmes relationnels entre son ancien collègue et sa chef de service. « Le management se révèle très froid et ne tranche pas les différends entre les membres de l’équipe, qui connaissent les inconvénients de l’organisation en open space », lâche-t-il. Depuis le drame, Renault a effectué quelques travaux pour modifier l’espace de travail et offre à ceux qui le souhaitent des consultations avec un psychologue. « Insuffisant », déplore un cadre.