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Kiev assimile le communisme au nazisme
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
- Le droit de Kiev interdit les symboles et la propagande en faveur du communisme. Jusqu’à 5 ans de prison pour les contrevenants. Protestation de l’organisation de l’historique « chasseur » de criminels nazis. Le 9 avril 2015 la Rada, le Parlement ukrainien a approuvé à une large majorité (254 en faveur sur 307) un projet de loi gouvernemental qui met sur un pied d’égalité le communisme et le nazisme en interdisant leurs symboles, leur propagande et le déni de leur caractère « nuisible ». Pour les délinquants sont prévus jusqu’à 5 ans de prison.« Avec cette loi, le régime communiste en Ukraine de 1917 à 1991 est reconnu comme criminel et accusé d’avoir promu une politique de terreur d’État, » dit un passage de la Loi, qui donne la même définition pour le nazisme.
« Une décision scandaleuse ». Le centre de Wiesenthal et son directeur Efraim Zuroff à Jérusalem a ainsi défini la Loi. Un « gros mensonge qui transforme les auteurs en victimes », a accusé Zuroff dénonçant la tradition du nationalisme ukrainien. La décision du Parlement ukrainien -s’est plaint Zuroff « tente de détourner l’attention des crimes de l’Ukraine pendant la Shoah et le nazisme et le communisme faussement assimilés ». « À cet égard, l’Ukraine c’est juste la dernière des anciennes républiques soviétiques post-communistes, dirigé par les pays baltes à adopter une telle loi, « a déploré l’ancien collaborateur et successeur de Simon Wiesenthal, chasseur de criminels nazis historiques et collaborateurs.
- PS : ne pas oublier que le même jour la même rada par 271 voix, sur environ 307 membres présents dans la salle d’audience, a adopté la Loi « sur le statut juridique et le respect pour la mémoire des participants à la lutte pour l’indépendance de l’Ukraine au XXe siècle. » entièrement consacré à la réhabilitation de l’armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA, acronyme ukrainien).
L’UPA responsable, entre autres, du massacre de près de 100 000 Polonais, dont des femmes et des enfants et des pogromes contre les juifs et les communistes après la fin de la seconde guerre mondiale.
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Le Parlement ukrainien interdit toute "propagande communiste et nazie"
Le Parlement ukrainien a voté jeudi une loi interdisant toute "propagande des régimes totalitaires communiste et nazie" après des mois d'une crise avec la Russie qui a ramené au premier plan l'héritage compliqué de la Seconde Guerre mondiale, de l'URSS et des nationalistes en Ukraine.
Un total de 254 députés ont voté en faveur de cette décision contre un minimum requis de 226 dans cette ancienne république soviétique située aux portes de l'Union européenne et qui a déclaré son indépendance de l'URSS en 1991.
Ce texte, qui doit encore être promulgué par le président Petro Porochenko, condamne "les régimes totalitaires communiste et nazi en Ukraine" et interdit "toute négation publique" de leur "caractère criminel" ainsi que toute "production", "diffusion" et "utilisation publique" de leur symboles sauf à des fins éducatives, scientifiques ou dans les cimetières.
La liste des éléments désormais prohibés contient le drapeau et l'hymne soviétique et nazi ainsi que les monuments et plaques commémoratives en l'honneur de responsables communistes, et même les noms de localités, rues ou entreprises faisant référence aux dirigeants communistes, activités du PC ou encore à la révolution bolchévique de 1917.
En cas de violation de cette loi, des organisations ou partis concernés seront interdits, ce qui remet en cause l'existence du Parti communiste ukrainien. Les personnes reconnues coupables de production ou diffusion de symboles soviétiques et nazi, en particulier de l'exécution publique de l'hymne soviétique, risqueront jusqu'à dix ans de prison, selon la nouvelle loi.
L'Ukraine devenue indépendante en 1991 après la chute de l'Union soviétique et qui a connu sous l'URSS la grande famine des années 1932-33 qui a causé la mort de millions de personnes, regorge toujours de symboles soviétiques dont les monuments à Lénine et plusieurs rues portent le nom du chef de la révolution bolchevique.