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Salarié-es du nettoyage en grève à la BnF
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7670
Vous êtes usagers/ères, lecteurs/trices ou agent-e-s à la BnF et vous trouvez naturel de pouvoir travailler et circuler dans un espace propre et entretenu. Mais depuis de nombreux mois, pour nous, salarié-es en charge du nettoyage sur le site François Mitterrand, les conditions ne sont plus réunies pour effectuer notre travail normalement. Cela suffit, aujourd’hui nous avons décidé de cesser le travail et d’entrer en grève pour nous faire entendre.
Charge de travail trop lourde, le personnel en a plein le dos !
Comme tous les 4 ans, le marché de nettoyage du site BnF François Mitterrand a été renouvelé en 2013. Le budget attribué par la BnF à ces prestations est en baisse par rapport aux marchés précédents. C’est la conséquence de la baisse du budget global de la BnF qu’impose le ministère de la Culture dans le cadre de la politique d’austérité. Le résultat, c’est que depuis la reprise du chantier par la société ONET Services, 15 de nos collègues ont quitté le site, notamment suite à des incitations au départ. Les économies réalisées par la BnF et par ONET ne sont pas indolores pour les salarié-es puisqu’elles se font sur notre dos.
Les prestations à réaliser n’ont pas changé depuis le précédent marché et pourtant aujourd’hui, en personnels de nettoyage, nous ne sommes plus que 45 contre 61 au moment de la reprise du chantier. Le secteur de travail affecté à une seule personne augmente jusqu’à l’impossible à gérer ! Chaque agent-e croule sous une charge de travail intenable, sans compter les incessants ajouts sur nos plannings pour remplacer des collègues absents. Ces conditions provoquent fatigue nerveuse et physique, et une détérioration de notre état de santé telle qu’elle engendre aussi des accidents de travail.
Assez de mépris !
Avant d’entrer en grève, nous avons à plusieurs reprises, depuis des mois, alerté notre employeur et la BnF, donneuse d’ordre, concernant la dégradation flagrante de nos conditions de travail. Nous avons adressé une pétition le 13 Mars dernier à ONET pour tenter une nouvelle fois d’ouvrir une discussion sur les effectifs. Aucune réponse n’a été donnée aux salarié-es et ce mépris ne peut plus durer.
Nous réclamons des conditions de travail décentes et satisfaisantes pour réaliser nos tâches. Nous ne sommes pas corvéables à merci pour permettre à ONET et la BnF de satisfaire leurs objectifs à moindre frais. Devant le dénuement de l’effectif actuel, nous réclamons :
• L’attribution d’heures complémentaires pour les agent-e-s qui en ont fait la demande et des embauches à la hauteur des besoins
Ainsi que :
• La revalorisation de la qualification de 3 salarié-es
• Une prime de fin d’année équivalente à un 13éme mois
• Du matériel et des tenues de travail adaptées
• Augmentation de la valeur du ticket restaurant
• Une évolution de salaire pour tous les agent-e-s hors grille
• La mise en place d’une charte sociale entre le prestataire ONET et la BnF
Cela suffit, nous ne sommes pas une variable d’ajustement !
Soutenez les grévistes d’ONET en venant les rencontrer sur le site à l’occasion des rassemblements qu’ils et elles organisent.
Lisez, signez et relayez la pétition des agents du nettoyage du site de Tolbiac pour faire entendre leurs revendications.
Union syndicale Solidaires, SUD culture Solidaires, Union Solidaires 94
Sud Culture Solidaires, Section de la Bibliothèque nationale de France Local syndical Tolbiac, T4, A2 ; poste : 49.24 sud [at] bnf.fr / sudbnf@hotmail.fr / sudculturebnf.wordpress.com
Rendez-vous jeudi 9 avril entre 10 et 12h à la BNF (Métro Quai de la Gare ou BFM) pour soutenir le personnel du nettoyage de la BNF qui a voté la grève pour 4 jours.
Tract, Salarié-es du nettoyage en grève à la BnF !
La grève continue jusqu’à dimanche. Une nouvelle AG est prévue lundi. Les grévistes vont être reçu-e-s par la direction de la BNF mais pas par ONET, qui fait toujours le mort.
Grève à la BNF, contre la loi des « marchands d’esclaves », Politis, 10 avril 2015
Comme dans le cas de celle en cours à Radio France, si le mouvement lancé à la BnF parvient à gêner le fonctionnement de l’entreprise, on entendra un maximum de bêtises contre la grève... Voici un texte de 1957 qui fait litière des « arguments » hostiles : L’usager de la grève, Roland Barthes







