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Quand la police de Montréal dérape face aux étudiants

Canada international

Lien publiée le 12 avril 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20150409.OBS6818/quand-la-police-canadienne-derape-face-aux-etudiants.html

VIDEO. Les forces de l'ordre ont brutalement réprimé une grève des étudiants de l'université du Québec à Montréal.

L'université du Québec à Montréal (UQAM) a été le théâtre d'un dérapage policier mercredi 8 avril. Alors que le mouvement étudiant contre l'austérité touchant le Québec tendait à s’essouffler, une poignée d’irréductibles a continué d’occuper un pavillon de l’université.

Face à des petits groupes masqués cherchant à gêner la reprise des cours, la direction de l'université a décidé de faire appel à au service de police de Montréal(SPVM) pour évacuer le site. L'intervention particulièrement musclée à l'égard des grévistes a également provoqué de vives réactions chez une frange très active des étudiants. Ces derniers n'ont pas hésité à s'opposer au SPVM, provoquant de nombreux dégâts matériels.

Dans une vidéo postée par un groupe de grévistes et qui a fait le tour des réseaux sociaux, on peut ainsi voir plusieurs étudiants être frappés et immobilisés violemment par des officiers. Mercredi, jusque tard dans la nuit, en réaction à l'attitude de ces derniers, des centaines de personnes ont occupé le pavillon de l'université. 

Regardez :

Alors qu'une partie des étudiants et professeurs demandent désormais la démission du recteur de l'UQAM, Robert Proulx, le ministre de l'Éducation, François Blais, s'est exprimé jeudi soir afin de la soutenir. Pour le gouvernement, l'objectif est de limiter le développement de la grève et ainsi éviter un scénario proche du "Printemps érable" de 2012.

Pour rappel, il y a trois ans, la plus longue grève de l'histoire du Canadaavait eu pour origine un mouvement étudiant dont la répression violente avait rassemblé une grande partie de la société. 

L'Obs