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Encore un mort dans un commissariat, à Saint-Denis cette fois

Lien publiée le 28 avril 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://paris-luttes.info/encore-un-mort-dans-un-3156

Cette fois, on n’aura pas appris le drame plus d’un mois après comme pour Amadou Koumé. Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme est mort dans un commissariat de Saint-Denis apprend-on dans « Le Parisien« .

L’IGPN, l’Inspection générale de la police nationale vient d’ouvrir une enquête après la mort d’un homme dans la nuit de samedi à dimanche après une altercation avec des policiers au commissariat de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Le parquet de Bobigny a donné sa version :

« l’homme est reparti puis est revenu dans l’enceinte du commissariat. Il s’est énervé et l’un des policiers en faction l’a repoussé, ce qui a occasionné sa chute. Sa tête a heurté le sol. »

Il est mort quelques heures plus tard à l’hôpital. Faut quand même chuter sacrément durement pour mourir en se cognant la tête. En tombant de sa propre hauteur, ça paraît étrange.

Mais pour 20 Minutes par exemple, rien d’étonnant. D’abord, il l’avait bien cherché : "Il avait tenté d’entrer dans un commissariat", rien que ça !

Quant à l’explication, elle est simple pour nos fins limiers jamais à court d’explications pour excuser les meurtres policiers (y compris avec des grosses fautes). Aujourd’hui donc, cet homme qui avait commis le crime d’après 20 Minutes de vouloir entrer dans un commissariat est mort à cause… de la malchance :

L’homme, qui était « passablement énervé », a voulu s’en prendre à un des policiers en faction « qui l’a repoussé avec la paume de la main », ce qui a provoqué sa chute, a décrit une source policière. « Par malchance, ajouté celle-ci [sic], en tombant, sa tête avait heurté l’arrête du trottoir »

Une mort, qui comme toutes les autres qui impliquent des flics, risque une nouvelle fois de ne pas avoir d’explication. Même Amnesty se disait récemment, dans un rapport international, préoccupée par « l’impartialité et l’exhaustivité des enquêtes menées par les autorités judiciaires » concernant les violences commises par la police française.