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Contestation au Burundi: fermeture des résidences universitaires
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Au Burundi, les étudiants de Bujumbura ont commencé à quitter les résidences universitaires, ce jeudi matin, comme le demande une ordonnance universitaire prise pour « des raisons de sécurité ». Mais les jeunes estiment que cette décision est plutôt liée aux manifestations de ces derniers jours contre une nouvelle candidature du président Pierre Nkurunziza. C'est déjà ce qu'ils craignaient quand le restaurant universitaire n'a pas ouvert ses portes hier.
Pas de doutes pour ces étudiants de l'Université du Burundi, le gouvernement va tenter de les chasser des campus. Mercredi matin, le restaurant universitaire n'a pas servi de petit déjeuner. Or, ils sont nombreux à ne pas avoir de famille à Bujumbura et à n'avoir pas d'autres moyens pour se restaurer que le restaurant universitaire.
« Cette fermeture du restaurant est liée à des manifestations, croit savoir un étudiant. C’est une manière d’abord d'intimider ceux qui veulent participer. De nous faire chasser. »
Deux étudiants du parti au pouvoir font irruption : « En ce qui concerne le restaurant universitaire, je ne suis pas au courant de la cause, se défend l’un d’eux. Mais ce que je sais c’est que si j’étais à la place du responsable du restaurant universitaire, je ne pourrais pas moi aussi encourager ça… Encourager le mouvement. Manifester c’est bon, c’est le droit de tous les citoyens, mais je ne veux pas encourager les gens qui viennent ici prendre du thé le matin et quittent le campus pour aller brûler là-bas... »
Dans la soirée, mercredi, comme les étudiants s'y attendaient, l'ordonnance fermant les résidences universitaires est tombée.
Ce jeudi matin, les affrontements ont repris dans plusieurs quartiers de la capitale, notamment à Nyakabiga, Cibitoke et Musaga.
■ Le gouvernement reconnaît l'usage de balles réelles
Le gouvernement semblait chercher l'apaisement mercredi, au troisième jour de manifestations ponctuées de violents affrontements entre manifestants et policiers qui ont déjà fait cinq morts par balles. Le tout-puissant ministre burundais de l'Intérieur Edouard Nduwimana a appelé au calme. II appelle également les Burundais qui se sont réfugiés au Rwanda voisin à rentrer au pays et a tenté de diviser leaders de la contestation et manifestants, en accusant les premiers d'être à l'étranger. Le ministre burundais a également reconnu que les police utilisait parfois des balles réelles :
« En de telles circonstances, nous recommandons le respect des droits et des libertés, a déclaré Edouard Nduwimana. Nous recommandons que les policiers usent de professionnalisme pour qu’il n’y ait pas de dégâts ou de pertes en vies humaines. Mais comme dans toute manifestation, dans toute insurrection, il est possible qu’il y ait l’un ou l’autre qui perde la vie, qu’il y ait un policier qui tire à balles réelles selon les circonstances. Mais le plus important, c’est que nous demandons qu’il y ait usage de professionnalisme. »




