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Congrès PS: dernière ligne droite avant le vote des militants jeudi
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
PARIS, 17 mai 2015 (AFP) - La campagne pour le congrès du PS à Poitiers s'achève cette semaine avec le vote jeudi des militants sur quatre textes programmatiques, avant un vote la semaine suivante pour la direction du parti à l'issue duquel Jean-Christophe Cambadélis entend bien arriver en tête.
Quatre motions sont en lice pour ce congrès qui se tiendra du 5 au 7 juin à Poitiers: la motion (A) de Jean-Christophe Cambadélis, soutenue et signée par le gouvernement; le texte (motion B) des frondeurs et de l'aile gauche, emmenés par le député Christian Paul; la motion D "non alignée", animée par la députée Karine Berger; enfin une motion C autoproclamée "militante" de terrain dont la première signataire est une secrétaire nationale, Florence Augier.
Les militants ont rendez-vous jeudi de 17h00 à 22h00 dans chacune des quelque 3.200 sections pour voter. Le 28 mai, ils se prononceront sur le premier signataire des deux motions arrivées en tête le 21 mai, le vainqueur devenant le premier secrétaire du parti. Les résultats et ses conséquences sur les instances du parti seront entérinés à Poitiers.
Entre les ponts du mois de mai, la campagne a été peu visible, mais les protagonistes ont enchaîné présentations des textes, débats entre les quatre motions dans la plupart des 101 fédérations de France, "cafés participatifs" etc. Mardi soir se tient à la Mutualité celle de la fédération de Paris, où doivent débattre, comme il est de tradition, les quatre premiers signataires.
Jeudi, chacun des protagonistes a tout intérêt à réaliser le plus gros score possible.
Pour Jean-Christophe Cambadélis, et indirectement, pour François Hollande et pour Manuel Valls - lequel a signé personnellement le texte - il s'agit d'être en mesure, vendredi après la publication des résultats, de revendiquer un PS le plus légitimiste possible à moins de deux ans de la présidentielle, et alors que les affrontements internes entre socialistes ont marqué débats et textes de lois depuis trois ans.
Pour M. Cambadélis, élu par le seul parlement du parti mi-avril 2014 après l'éviction de son prédécesseur Harlem Désir, il s'agit d'obtenir l'adoubement des militants.
- Erosion des effectifs -
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De leur côté, les "frondeurs" et l'aile gauche, qui revendiquent d'être les derniers défenseurs du programme du candidat Hollande de 2012, entendent démontrer qu'ils représentent la majorité du PS.
La députée Karine Berger, qui soutient le gouvernement mais réclame de revoir tout le parti et son fonctionnement, peut récupérer les voix de ceux ne se reconnaissant pas dans les deux premiers camps. Ainsi, "elle pense que c'est elle qui fait lecongrès", souligne un membre de la motion Cambadélis.
Florence Augier, pour sa part, ambitionne d'alerter et de secouer un PS pas assez diversifié.
Sur le fond, les quatre motions se rapprochent sur les valeurs républicaines, le rassemblement de la gauche, les notions d"'égalité réelle" ou d'"écosocialisme", mais divergent sur certains points d'économie, les orientations européennes, le soutien au gouvernement ou la question de désigner ou non le candidat pour 2017 par une primaire.
A quelques jours du scrutin, plusieurs responsables des motions B et D évoquaient une certaine "fébrilité" au sein de la motion A, qui ne serait "pas assuré de faire 50% le 21 mai".
Manuel Valls, en "chef de la majorité", s'est impliqué personnellement en allant défendre la motion A du côté de Bordeaux. Martine Aubry, qui après avoir laissé plané le doute, avait rejoint la "motion Camba" en avril, a aussi tenu meeting en Seine-Saint-Denis.
Les doutes se sont aussi exprimés sur la garantie du scrutin lui-même: pour éviter toute suspicion de fraude, les motions B et D réclament que la Haute autorité du PS se charge de le superviser et de proclamer les résultats, le plus rapidement possible.
Ce congrès intervient alors que le Parti socialiste, qui a subi quatre déroutes électorales (municipales, européennes, sénatoriales et départementales) en un an, connaît une érosion de ses effectifs: de 170.000 militants fin 2013, il est passé à 131.000 à jour de cotisations, auxquels s'ajoute un fichier de 28.000 adhérents non à jour mais pouvant encore le faire le 21 mai.