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Arthaud dénonce la politique « anti-ouvrière » du gouvernement
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
A quelques jours de la fête annuelle de Lutte ouvrière, qui se tient de samedi 23 à lundi 25 mai à Presles (Val-d’Oise), Nathalie Arthaud a fait savoir qu’elle serait tête de liste aux régionales début décembre en Ile-de-France. Si la porte-parole de LO affirme ne pas être encore en campagne, elle profitera de cette tribune pour marteler ses thèmes de prédilection et « faire entendre la voix des travailleurs ».
L’ancienne candidate à la présidentielle a dans son viseur la « politique anti-ouvrière » de l’exécutif. « J’entends dénoncer l’offensive de tous ces grands groupes qui profitent de la crise pour aggraver la condition ouvrière avec l’aide de ce gouvernement qui exécute leurs volontés », attaque-t-elle. Et de critiquer la politique de François Hollande qui consiste « uniquement à faire lanterner les travailleurs ».
« Course folle »
Cette professeur d’économie dans un lycée de la banlieue parisienne s’agace d’entendre le gouvernement parler de « reprise ». « Je comprends que les bons chiffres économiques réjouissent le patronat, mais qu’est-ce que cela signifie pour ceux qui perdent leur emploi ? », demande Nathalie Arthaud. Pour elle, « tout cela a des conséquences morales » et « la gauche au pouvoir fait le lit de la droite et de l’extrême droite ». « L’UMP et le FN mènent une course folle pour savoir qui sera le plus réactionnaire et le plus xénophobe mais le terreau est préparé par le gouvernement », estime Mme Arthaud.
En 2010, celle qui avait succédé à Arlette Laguiller au poste de porte-parole de LO était déjà tête de liste aux régionales, en Rhône-Alpes. Elle avait obtenu 1,42 % des voix. Cinq ans plus tard, Lutte ouvrière, qui revendique 8 000 adhérents, compte se présenter seul dans les treize grandes régions. Aucune alliance ne sera passée avec le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) comme ce fut parfois le cas dans le passé. « Il est hors de question de faire une campagne pour parler d’une politique favorable à tous les citoyens mais bien de mettre en avant les intérêts des travailleurs, explique Mme Arthaud. Ni le NPA ni le Front de gauche ne sont sur cette orientation. »
Très affaibli ces dernières années, le NPA pourrait d’ailleurs ne pas présenter de candidats aux régionales. « Pour des raisons financières, il est possible qu’on mette tout sur la présidentielle et les législatives », confie une figure du parti, Alain Krivine. La décision devrait être prise le 28 juin.




