Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Allemagne 1933 : les erreurs du passé se répètent-elles ? (12/02)
- L’irruption de DeepSeek, ou la nécessité de repenser la souveraineté numérique (12/02)
- Énergie, eau, transport : faire bifurquer les infrastructures du capital (12/02)
- Rennes, la FSU rate le coche des luttes étudiantes et brise sa vitrine pluraliste (10/02)
- Christian Laval - Marx en Amérique (09/02)
- Suspension scandaleuse d’une scientifique travaillant sur le PKK (09/02)
- Aurélien Bernier - Marchés européens de l’énergie: "dé-libéralisation" ou libre-échange à marche forcée ? (09/02)
- Bien manger sans se ruiner : un village expérimente la Sécurité sociale de l’alimentation (09/02)
- DONALD TRUMP : L’APARTHEID DÉCOMPLEXÉ À LA MAISON BLANCHE ? (09/02)
- Manuel Bompard, invité du Grand Rendez-vous sur CNEWS (09/02)
- Les grèves en 2023 (08/02)
- Drogues : Les Camés et les Cramés de la Ripoublik ? Philippe Pujol (08/02)
- Viré de France 5 après une campagne islamophobe brutale : solidarité avec Merwane Benlazar ! (08/02)
- Premier congrès de Révolution Permanente (08/02)
- Au nom de la "stabilité" politique (07/02)
- Mélenchon : Le retour des morts-vivants ! (07/02)
- Anti-impérialisme : surmobilisation des tours, absence des bourgs ? (07/02)
- GUERRE EN UKRAINE : POUTINE VA-T-IL GAGNER GRÂCE À TRUMP ? (07/02)
- Eric Coquerel sur France 2 vendredi (07/02)
- Une victoire historique secoue la Chambre d’agriculture de l’Ardèche (06/02)
- Explosion du chômage : Macron n’a plus les moyens de masquer son échec économique (06/02)
- Ukraine : une économie de guerre ultra-libérale (06/02)
- L’Ukraine et ses déserteurs. Partie II : Guerre et révolution ? (06/02)
- Qui veut la peau de la critique ciné ? (06/02)
- La chute de Goma et la catastrophe imminente au Congo (06/02)
Nouvelle forte hausse du chômage en avril
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Libération
Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 26 200. Le gouvernement annonce 100 000 contrats aidés supplémentaires.
La hausse plus importante que prévu de la croissance de l’économie au premier trimestre (+0,6%) n’aura pas suffi à faire baisser le chômage. En avril, le nombre de demandeurs d’emplois sans aucune activité (catégorie A) a augmenté de 26 200 personnes. Oubliée la baisse de janvier, dont se félicitait alors le ministre du Travail, François Rebsamen. Depuis le début de l’année, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 35 000. Et la France compte désormais un pic record de 3 536 000 demandeurs d’emplois (3 794 900 avec les Dom), un chiffre en hausse de 0,7% sur un mois, et de 5,1% sur un an. Il s’agit même de la plus forte progression mensuelle depuis janvier.
En prenant en compte les catégories B et C, la hausse est plus importante encore (+54 100 personnes), pour un total de 5 344 600 inscrits dans l’ensemble de ces trois catégories (5 645 000 avec les Dom). Les jeunes ne sont pas épargnés: le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans progresse de 0,8% en avril, soit davantage que l’ensemble de la population active.
Signe de l'inquiétude qui règne au sommet de l'Etat: le ministre du Travail, François Rebsamen, a annoncé ce lundi le financement de 100 000 emplois aidés supplémentaires pour 2015. Une décision prise visiblement en urgence lundi matin.
Pour l’exécutif, cette nouvelle hausse est en effet une vraie douche froide. Même Rebsamen, dont les collaborateurs ont le don, chaque mois, de procéder à de savants et obscurs calculs pour dénicher une moyenne sur X mois qui ferait ressortir un chiffre un peu positif, semble avoir renoncé.«Notre politique de l’emploi a permis de limiter les effets de la crise pour de très nombreux Français», se contente d’écrire François Rebsamen dans son communiqué mensuel. Mais promis, ça va baisser. Car «il faut un délai de plusieurs mois avant que la reprise de l’activité ne se traduise par des embauches», explique le ministre, qui promet d'«accompagner le retour de la croissance en levant les freins au recrutement qui subsistent». C’est tout l’enjeu des rencontres bilatérales organisées ce lundi et mardi entre le ministre et les partenaires sociaux: assouplir un peu plus le code du Travail, en espérant que les entreprises jouent - enfin - le jeu du CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi) et du pacte de responsabilité.