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Turquie, revers électoral pour le président Erdogan et percée kurde
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Le parti islamo-conservateur du président Recep Tayyip Erdogan, l’AKP, est arrivé dimanche 7 juin en tête des élections législatives, mais il perd la majorité absolue qu'il détenait depuis treize ans au Parlement turc.
Avec 40,7 % des suffrages, le Parti de la justice et du développement (AKP) obtient 255 sièges de députés sur 550, soit environ 46 % de l’Assemblée. Cela va le contraindre à former un gouvernement de coalition, ou à convoquer de nouvelles élections.
Vainqueur de tous les scrutins depuis 2002, le parti AKP se présentait pour la première fois affaibli face aux électeurs, victime du déclin de l'économie et des critiques récurrentes sur la dérive autoritaire de son chef historique. Ce premier « raté » électoral sonne comme une sévère défaite pour M. Erdogan, qui avait fait de ce scrutin un référendum autour de sa personne. Aux manettes du pays depuis douze ans (onze comme premier ministre et un comme président), visait pour son parti la majorité des 60 % (330 députés sur 550 députés) nécessaire pour réformer la Constitution et renforcer ses pouvoirs. Sa tentative de présidentialisation du régime est donc largement compromise par ce résultat.
Les Kurdes faiseurs de roi
Le parti kurde HDP (Parti démocratique du peuple), qui a franchi la barre des 10 % des suffrages, réalise une percée au Parlement. Le système électoral turc lui permet d’envoyer 80 députés (contre 29 actuellement) avec 12,9 % des voix, lui conférant un rôle pivot dans la constitution du prochain gouvernement, après une campagne marquée à gauche et résolument dirigée contre M. Erdogan et son gouvernement. « Nous avons remporté une grande victoire (...) ceux qui veulent la liberté, la démocratie et la paix ont gagné, ceux qui veulent l'autoritarisme, qui sont arrogants et qui se considèrent comme les seuls détenteurs de la Turquie ont perdu », a déclaré le chef de file du HDP, Selahattin Demirtas, lors d'une conférence de presse à Istanbul.
Les deux autres principaux concurrents du parti au pouvoir, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) et le Parti de l'action nationaliste (MHP, droite), obtiennent respectivement 25,1 % et 16,45 % des voix, soit 131 et 82 sièges.




