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Les trois quarts des professeurs opposés à la réforme du collège
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
INFO LE FIGARO - D'après un sondage IFOP pour SOS-Education, 76% des enseignants pensent que la réforme va «niveler par le bas le niveau global des collégiens» . La popularité de Najat-Vallaud-Belkacem est en chute libre chez les enseignants.
Malgré l'intransigeance de la ministre de l'Éducation nationale, la réforme du collège n'a toujours pas convaincu les professeurs. Selon un sondage IFOP pour SOS éducation, association de parents marquée à droite qui milite pour l'amélioration du système d'enseignement du français, les professeurs du secondaire sont dans leur écrasante majorité opposés à la réforme du collège et condamnent sans appel les projets de programmes qui lui sont assortis.
En effet, 74% des enseignants interrogées se déclarent opposés à la réforme, soit plus encore que l'ensemble des Français (61%) et 73% déclarent soutenir le mouvement de grève annoncé par une intersyndicale pour jeudi 11 juin.
D'après ce sondage mené auprès d'un échantillon représentatif d'enseignants du secondaire, la mesure la moins populaire est la suppression des classes européennes:87% des enseignants se disent contre. Ils sont 74% à s'opposer à la suppression du latin et du grec en tant qu'options, ainsi qu'à la mise en place d'Enseignements pratiques interdisciplinaires.
S'ils ne sont que 19% à croire que cette réforme va «améliorer la situation globale du collège en France», ils sont 76% à penser que la réforme va «niveler par le bas le niveau global des collègiens»
84% choqués par la publication des décrets d'application le lendemain de la grève
L'opposition transcende largement les clivages partisans. Ainsi, la base des syndicats «réformistes» se désolidarise clairement des positions de leur centrale: 54% des enseignants proches du SGEN-CFDT, syndicat officiellement favorable à la réforme, soutiennent la grève de jeudi 11 juin.
Quant aux nouveaux programmes, ils sont jugés éloignés de la réalité des classes par 58% des enseignants qui en ont pris connaissance, et surtout jargonnants et incompréhensibles (73%).
Si le fond ne passe donc décidément pas, la manière employée par la ministre semble également poser problème: 84% des professeurs se déclarent choqués par la publication des décrets d'application de cette réforme dès le lendemain de leur journée de mobilisation du 19 mai.
D'ailleurs, l'image de la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem en prend un coup: alors qu'après la rentrée, elle bénéficiait d'un capital d'opinions favorables ou neutres auprès de 78% des enseignants (sondage IFOP - SOS Education septembre 2014), ils sont aujourd'hui 57% à déclarer avoir d'elle une mauvaise ou très mauvaise opinion.




