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Calais : blocage « illimité » du port par les marins de la SCOP SeaFrance
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
29/06/2015, La Voix du Nord
Les marins de la SCOP SeaFrance bloquent ce lundi après-midi le port de Calais, en réaction à la décision du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, validant la fin des contrats d’affrétement des navires entre la coopérative et Eurotunnel. Plus aucun navire ne peut accoster ni appareiller.

Entre 300 et 400 marins de la SCOP SeaFrance se trouvent dans le port de Calais, où sont immobilisés les navires de My Ferry Link Rodin et Berlioz. Les marins sont assis sur les amarres, empêchant ainsi les navires d’appareiller ou d’accoster. Une assemblée générale des salariés de la coopérative se tient ce lundi après-midi sur un des bateaux, pour décider de la forme que va prendre leur mouvement de protestation. Ils entendent se mobiliser contre la cession des navires My Ferry Link à DFDS, après que le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer a validé, ce lundi matin, la fin des contrats d’affrètement liant Eurotunnel, propriétaire des navires, à la SCOP SeaFrance au 1er juillet. Une décision qui prive les 577 salariés de la SCOP de leur outil de travail à compter de jeudi.
Dans les locaux du terminal portuaire, de nombreux groupes scolaires, mais aussi des routiers et des passagers britanniques attendaient pour embarquer. Beaucoup font demi-tour, mais aucun ordre de redirection vers le tunnel sous la Manche ou le port de Dunkerque n’a pour l’instant été donné.

La compagnie P&O annonce sur les réseaux sociaux que ses navires ne peuvent plus opérer dans le port de Calais. Son guichet est néanmoins toujours ouvert dans le terminal. Pour sa part, la compagnie DFDS annonce qu’elle transfère ses activités vers le port de Dunkerque. Son guichet est lui fermé, comme celui de la compagnie My Ferry Link.
La préfecture ouvre un PC sécurité
Le blocage du port est annoncé comme étant « illimité ». Éric Vercoutre, secrétaire du comité d’entreprise de la SCOP SeaFrance, a confirmé que les marins de la coopérative attendaient encore de savoir si les administrateurs judiciaires allaient faire appel de la décision du tribunal de commerce. « Les Anglais ne sont pas nos ennemis, a-t-il lancé. Notre ennemi, c’est Jacques Gounon (président du groupe Eurotunnel, NDLR), il va payer cher sa décision et son comportement honteux. » Il a ajouté que la situation était très dure pour les marins, « très remontés », mais a appelé les salariés au calme et à éviter la violence.
Face à la situation, la préfecture du Pas-de-Calais a activé son centre opérationnel départemental (COD), qui réunit tous les représentants des acteurs concernés par le blocage du port dans un PC sécurité à Arras : police, gendarmerie, CRS, sécurité civile et DDTM (direction départementale des territoires et de la mer). En fonction de la situation (étendue des actions, durée du blocage, etc.), la préfecture décidera de mettre en place son « plan respiration », qui permet notamment de stocker des poids lourds en amont de la zone de blocage et ainsi de fluidifier le trafic.




