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Cauroir : un intérimaire armé d’un fusil à pompe chez Ygnis
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
On imagine la frayeur du personnel. Ce mardi, en fin de matinée, quelques employés d’Ygnis ont croisé la route d’un intérimaire, venu dans l’entreprise, armé d’un fusil à pompe. L’homme a été interpellé.

Un homme d’une quarantaine d’années a pénétré armé d’un fusil – semble-t-il un fusil à pompe, qui n’aurait rien de factice – dans l’enceinte de l’entreprise Ygnis, à Cauroir, ce mardi en fin de matinée.
Selon les éléments qui nous sont parvenus, l’homme n’aurait nullement fait usage de son arme sur le site de cette société spécialisée dans les chaudières et les ballons de stockage d’eau chaude de grande capacité : alors qu’il aurait fait savoir sa volonté de s’entretenir avec son supérieur, qui se serait dès lors retranché dans son bureau, des salariés seraient parvenus à le raisonner.
À l’arrivée des gendarmes, alertés par le personnel, l’homme avait déjà remis son fusil ; lequel, selon les premières constatations, n’était pas chargé. Il a ensuite été interpellé puis emmené en garde à vue. Il devait l’être au moins pendant 24 heures.
Contrat interrompu
Le personnel présent dans l’entreprise ce mardi matin, s’est peu épanché sur ce coup d’éclat inédit. Une retenue empreinte de pudeur car jusqu’à ce lundi encore, l’homme armé était l’un des leurs. En intérim chez Ygnis depuis plusieurs mois déjà. Selon Maurice Leroy, représentant syndical de la CGT, le quadragénaire « avait assuré différents postes ». Dont le dernier en date, au sein de l’atelier « finition ballon ». Il aurait appris lundi soir que son contrat était interrompu, alors qu’il courrait prétendument jusqu’au mois de septembre. « Cela aurait été écourté pour différentes raisons », explique le représentant.
« Il est venu me voir ce lundi, pour me parler d’une rupture conventionnelle qui lui était proposée, poursuit-il. Il était vraiment attristé. C’est comme s’il venait de recevoir un coup de massue. » Ce mardi soir, la direction a confirmé la rupture conventionnelle de contrat. Elle doit davantage s’exprimer ce mercredi.
De leur côté, quelques salariés expliquent que l’intérimaire était connu « comme un gars plutôt calme ». « Je suis surpris par le geste, poursuit Maurice Leroy, mais pas complètement car en ce moment, c’est plutôt tendu. C’est une accumulation de petites choses… »
Son geste extrême était-il un acte de désespoir, lié à la profession ? La justice qui n’avait jamais eu affaire au quadragénaire, se penche désormais sur ses mobiles et intentions. Elle compte également étudier la provenance de l’arme et déterminer si l’homme avait l’autorisation de la posséder.





