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Le chômage officiellement stable en juin
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le nombre d'inscrits en catégorie A n'a augmenté que de 1 300 le mois dernier. Mais sans affinage méthodologique, la hausse aurait été de 11 000.
Les statistiques du chômage deviennent de plus en plus difficiles à comparer d’un mois sur l’autre. Après le pataquès des chiffres en mai, qui compte tenu d’une relance supplémentaire, s’étaient retrouvés anormalement élevés, ce sont ceux de juin qui risquent de prêter le flanc à la critique. Officiellement, le nombre d’inscrits en catégorie A (sans aucune activité) est resté stable le mois dernier, avec une hausse de seulement 1 300 personnes, soit 0% (4,7% sur un an), pour un nombre total d’inscrits de 3 553 500 (3 817 000 avec les Dom). Avec les catégories B et C (activité réduite), la baisse est même conséquente (-18 600), soit -0,3% sur un mois, pour un total d’inscrits de 5 397 400 (5 703 000 avec les Dom).
Problème, nous apprend Pôle Emploi : depuis juin, l’institut a affiné sa connaissance du statut des chômeurs, et a donc transféré de nombreux inscrits des catégories A, B et C vers les catégories D (stage, formation…) et E (contrats aidés, créateurs d’entreprise), non comptabilisés comme chômeurs devant effectuer des «actes positifs de recherche d’emploi». Et donc non médiatisés comme demandeurs d’emploi. Sans cet affinage des chiffres, la hausse du nombre d’inscrits en catégorie A en juin aurait été de 11 000, et de 6 200 en incluant les catégories B et C. De quoi relativiser, donc, la stabilisation du chômage officiellement observée en juin. Sans parler du fait qu'avec les DOM, l'évolution du nombre d'inscrits en catégorie A correspond davantage à une hausse, même légère: +5800 inscrits, soit +0,2% sur un mois.
Ce nouveau flou dans les chiffres n’a pas empêché le ministre du Travail de se féliciter : «Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A est quasiment stable au mois de juin», se réjouit le communiqué de la rue de Grenelle, qui omet de parler de l’évolution de la méthodologie de Pôle emploi. Et de se lancer à nouveau dans des comparaisons dans tous les sens, mettant cette fois-ci en regard les chiffres des six derniers mois par rapport aux six derniers mois de 2014 : «Depuis le 1er janvier 2015, le ralentissement [du chômage] est un signe encourageant : +8 800 par mois en moyenne, soit deux fois moins qu’au second semestre 2014.»




