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Jeremy Cronin : "Il y a une sympathie des BRICS pour la Grèce"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La nouvelle banque de développement des BRICS a-t-elle formellement offert son appui à la Grèce ?
Jeremy Cronin. Avant le référendum grec, il était question que la banque BRICS nouvellement lancée puisse fournir une source alternative de financement. Pour autant que je sache, cette question n’a jamais été soulevée formellement par les BRICS ni, individuellement, par l'un des partenaires. Il y a certainement de la sympathie pour la Grèce de la part des partenaires du BRICS, c’est une motivation clé pour leur implication et pour que cette banque de développement puisse à terme permettre aux partenaires et à des pays tiers d’échapper à la mainmise des institutions de Bretton Woods et des oligopoles financiers impérialistes. Cependant, nous ne devrions pas exagérer la capacité d'une institution unique, de création très récente.
La Grèce peut-elle encore trouver des appuis hors d’Europe pour desserrer l'étau des diktats européens et de l'ajustement structurel imposé par le FMI ?
Jeremy Cronin. À bien des égards, la réalité actuelle de l'UE reflète la réalité mondiale, avec des économies du centre (l’Allemagne en particulier), des économies semi-périphériques (la Grèce, l’Irlande), et des périphéries (une grande partie de l'Europe de l'Est). Cela souligne la nécessité d’une solidarité mondiale anti-capitaliste et d’une défense de la souveraineté nationale et démocratique. La complicité des sociaux-démocrates allemands (et d'autres formations européennes de centre-gauche) dans le soutien au plan d'austérité grec est très instructive, comme l’est, d’ailleurs, la responsabilité historique du PASOK pour une grande part de la crise actuelle.
Comment la crise des dettes souveraines en Europe est-elle vue depuis les pays du Sud ?
Jeremy Cronin. Tout d'abord, à regarder la situation grecque du point de vue du Sud, clairement, un plan B était et reste la seule voie de sortie, même si de tels choix peuvent s’avérer difficiles. Notre lecture est que le paquet d'austérité imposé à la Grèce est davantage dicté par des motifs politiques que par des impératifs économiques. Toute tentative de tracer une voie nationale relativement souveraine fondée sur un mandat démocratique doit être punie comme un avertissement pré-électoral en Espagne, en Italie, au Portugal, en Irlande et partout où agissent des formations politiques anti-capitalistes. Je suspecte que ce soit la raison pour laquelle le FMI a pris une position plus économique et moins politique a clairement indiqué que l'arrangement actuel n’était pas durable.