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Libye: Daech décapite et crucifie à Syrte
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Depuis mardi, des affrontements meurtriers ont lieu à Syrte entre les jihadistes de Daech et des combattants locaux qui entendent libérer la ville.
Les jihadistes de Daech en Libye ont «décapité» et accroché à des croix douze combattants locaux, dont des salafistes, qui voulaient les déloger de Syrte. Cette ville côtière, qui comptait 75 000 habitants de 2011 et où était né le défunt dictateur libyen Mouammar Khadafi, est au mains de Daech depuis juin.
Ces exactions ont été rapportées par LANA, l'agence de presse des autorités reconnues par la communauté internationale.
Depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011, la Libye est en proie à des combats sanglants entre groupes armés rivaux. Elle compte deux gouvernements et deux Parlements concurrents. Basé à l'est du pays, dans la région de Tobrouk, le gouvernement reconnu lutte avec le gouvernement rival basé à Tripoli et contrôlé par une coalition de milices armées dont certaines islamistes. C'est dans ce contexte que le pays fait face à la montée en puissance de l'EI, qui s'est emparé de Syrte en juin.
Outre le supplice cité plus haut, le groupe Etat islamique a «exécuté» 22 autres combattants de Syrte qui étaient à l'hôpital pour soigner leurs blessures. L'hôpital a été purement et simplement incendié, selon cette agence. D’autres sources parlent de 150 à 200 morts et d'un véritable massacre. La mission de l'ONU pour la Libye a condamné ce samedi les exactions de Daech à Syrte.
Mardi, le gouvernement de Tripoli (non reconnu par la communauté internationale) avait annoncé le lancement d’une «opération pour libérer Syrte». Depuis lors, de violents affrontements ont lieu. Le ministère de la Défense avait précisé que les jeunes et les habitants de Syrte participaient à cette offensive, soutenus par des raids de l’aviation. Une source locale a parlé de «véritable guerre» tandis que l'ambassadeur de Libye en France décrivait un «massacre».
Les combats faisaient toujours rage samedi
Samedi, la bataille continuait de faire rage. «Les combats sont incessants, notamment dans le quartier Trois (dans l'est de la ville), et le bilan des victimes s'alourdit», déclaré un responsable municipal a sous couvert d'anonymat. Vendredi, selon un responsable local, des habitants armés et des jihadistes de l'EI avaient fait des dizaines de morts et de blessés à Syrte depuis quatre jours, sans pouvoir donner de bilan exact.
L'ambassadeur de Libye à Paris, Chibani Abouhamoud, avait lui évoqué un bilan de 150 à 200 morts. Ce diplomate dépend du gouvernement exilé dans l'est du pays reconnu par la communauté internationale et dont le Premier ministre a démissionné mardi dernier. Selon Chibani Abouhamoud, les violences ont éclaté après l'assassinat, en début de semaine, par l'EI d'un imam, dignitaire de l'influente tribu des Al-Farjane, cheikh Khaled Al-Farjane. Il a appelé a communauté internationale à intervenir pour arrêter « l’afflux de combattants depuis les pays voisins ou par la mer » venant grossir les rangs de l’EI ainsi que l’acheminement d’armes à cette organisation, «selon Jeune Afrique».
D'après un journaliste de RFI, au moins 70 membres de la tribu des Al-Farjane avaient été tués vendredi.
Un appel d'une organisation musulmane à l'union contre Daech
Vendredi soir, l'organisation musulmane Dar al-Iftaa, qui émet des décrets religieux, a appelé tous les Libyens à se mobiliser contre Daech. «Tous les Libyens capables de porter des armes doivent se mobiliser pour confronter ce cancer qui tente de détruire notre nation musulmane», a-t-elle dit dans un communiqué.