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97% des agents des finances en grève au Burkina Faso
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le Faso.net, 21 août 2015 :
La crise au ministère de l’économie et des finances ne se désamorce pas. Après les 72 heures de sit-in, le Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) a décrété 48 heures de grève sur toute l’étendue du territoire national, les 19 et 20 août 2015.
Nous sommes au deuxième jour de cette grève. Au ministère de l’économie et des finances, la grève semble bien suivie. Nous trouvons quelques agents à la porte qui font le piquet de grève. On nous apprend que seuls les directeurs, les stagiaires et les volontaires travaillent.
Le reste, nous le retrouvons au siège de l’éducation ouvrière. C’est là qu’ils ont élu leur lieu de rassemblement. Dans la cour, plusieurs tentes sont dressées à cet effet. Alors que les drapeaux du syndicat flottent un peu partout, un speaker s’entretient avec ses camarades sur plusieurs sujets les concernant. En dépit de la foule nous parvenons à retrouver le délégué à la mobilisation et à la communication du syndicat. Pour lui le taux de participation à la grève est satisfaisant. Souleymane Oumtana explique : « On tire un bilan nettement satisfaisant avec un taux de participation 97, 38%. La grève a été suivie sur tout le territoire national. Aussi bien au niveau du ministère que dans les directions déconcentrées, les agents ont activement pris part à la manifestation. Seuls quelques directeurs, des agents en stage et des volontaires mis à la disposition du ministère ».
Le SYNAFI est à sa deuxième semaine de mouvement. Il exige une répartition plus équitable du fameux fonds commun. Mais jusque-là, il n’y a pas de proposition concrète. C’est du moins l’avis du délégué à la mobilisation et à la communication. « Il n’y a rien eu de concret sinon, nous ne serions pas là. Je tiens à rappeler que ce ne sont pas des solutions qui manquent, étant donné que le problème n’est pas nouveau », soutient-il. Pour le syndicat, il y a des solutions qui ont été proposées suite aux ateliers Koudougou 1, Koudougou 2 et Kombissiri.
Selon toujours le syndicat, en plus de cela, un cabinet a fait un travail remarquable et consensuel sur la question du fonds commun. Le résultat a été approuvé par tous les acteurs du ministère. Les régies de recettes ont participé aux travaux et ont donné leur aval pour la mise en œuvre. Le SYNAFI s’étonne donc que « ces travaux dorment toujours dans les tiroirs ».
Pour le syndicat, le ministre de l’économie et des finances avait pris l’engagement de réduire les écarts dans la répartition du fonds commun entre les régies recettes et les dépenses. Avec ce mouvement, ils espèrent que « le gouvernement mesurera le poids de ce qu’il y aura comme impact au niveau du ministère et viendra à la table des négociations avec des propositions à même de lever ce blocus qui du reste ne nous plait pas non plus ».
Nous avons tenté d’avoir l’avis de l’administration au niveau du ministère de l’économie et des finances sur la question. On nous a fait comprendre que le ministère est en train de préparer une conférence de presse et que nous serons invités lorsqu’elle sera programmée.