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Grève ou pas grève des dockers ? Polémique au port de Rouen
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Fâchés par leurs conditions de travail, les dockers ont déposé un préavis de grève vendredi 21 août 2015. Ils accusent leur client de les empêcher de faire grève. Le client dément.
Au port de Rouen (Seine-Maritime), les silos à céréales sont pleins à craquer. Depuis le samedi 22 août 2015, impossible de charger ou de décharger les navires. La cause ? Ceux qui sont censés le faire – à savoir les salariés du manutentionnaire Ura - sous la direction du client Sénalia [exploitant de terminaux portuaires céréaliers], ont déposé, la veille, un préavis de grève. Une action menée à la suite d’un conflit opposant les dockers à leur direction et ce client.
Seul et non plus en binôme
La tension entre les trois parties est palpable depuis fin juin 2015. C’est à cette période que les directions des deux groupes auraient conjointement imposé de nouvelles conditions de travail aux dockers : le manutentionnaire doit assurer seul la fonction et non plus en binôme. Les 25 salariés de l’Ura s’y sont pliés jusqu’à fin août 2015. Gérald Chaventré, délégué du personnel dresse le bilan de cet essai :
Non seulement, c’est risqué d’être seul en cas de chute dans la Seine mais en plus c’est usant ! L’un d’entre nous, bientôt à la retraite, a perdu trois kilos. Nous sommes des humains, pas des chiens ! »
Grève ou pas grève ? Version contre version
Reprochant à leur hiérarchie de ne pas les entendre, les dockers ont donc déposé un préavis de grève. Et ensuite ? Les versions divergent. Le délégué du personnel de l’Ura explique à Normandie-actu que, le samedi 22 août 2015, lorsque les salariés ont voulu exécuter leur droit de grève au port de Rouen, site où ils ont l’habitude de travailler, Sénalia les en aurait empêchés. Récupérant leurs clés et leurs badges.
Ce que Alain Charvillat, directeur céréales export de Sénalia, dément formellement, précisant que les dockers sont bel et bien en grève et bloquent les silos à céréales depuis presque une semaine.
Dès le 1er jour supposé de grève, Sénalia, pourtant actionnaire de l’Ura, a tenté de travailler avec un autre prestataire. L’entreprise indique que les salariés de l’Ura auraient empêché le chargement de la flotte à quai par ce nouveau prestataire. « Faux », avance le délégué du personnel. Selon lui, les dockers seraient simplement allés raconter leur histoire à ce sous-traitant. Ce dernier aurait alors décidé de ne plus faire affaire avec Sénalia.
Sénalia, en quête d’un nouveau prestataire
Bien décidé à ne plus poursuivre la collaboration avec les travailleurs de l’Ura, « Sénalia a lancé, le 25 août 2015, un appel d’offres à l’ensemble des sociétés de manutention portuaire à Rouen. Les réponses sont attendues le 31 août 2015 », assure l’entreprise dans un communiqué. Avec l’espoir de reprendre ses activités le 1er septembre 2015.
Les dockers de l’Ura travaillent avec Sénalia depuis dix-quinze ans. Sénalia s’occupe de la réception des céréales dans ses silos et le chargement des navires depuis le port. Sur la campagne 2013/2014, 3,4 millions de tonnes auraient été chargées par leur biais et celui de leur manutentionnaire.




