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Valls veut "revoir en profondeur le droit du travail"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le débat sur les 35 heures est "clos" a réaffirmé Manuel Valls dimanche en clôture de l'Université d'été du PS à la Rochelle. Mais le Premier Ministre a ouvert la voie à une révision en profondeur de notre droit du travail pour donner plus de place au dialogue social dans l'entreprise. Sur la politique économique, il confirme le maintien du même cap.
Pas question de toucher au dogme des 35 heures, qui reste un marqueur de la gauche. Mais pour Manuel Valls, il faut "revoir en profondeur la manière même de concevoir notre réglementation" en matière de droit du travail, sujet de controverse à gauche, en défendant le fait de donner "plus de latitude" aux employeurs et aux salariés "pour décider eux-mêmes".
Après les propos polémiques du ministre de l'Economie Emmanuel Macron sur le temps de travail devant le Medef, le Premier ministre a affirmé en clôture de l'université d'été du PS que le débat était "clos". "Il n'est pas question de revenir sur la durée légale du temps de travail", a-t-il lancé sous les applaudissements nourris de la salle. "Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le passé (...) mais l'avenir", a-t-il poursuivi.
Mais Manuel Valls a poursuivi sur sa proposition de donner plus de places aux accords d'entreprises qu'à la loi en matière de droit du travail, sujet qui divise au PS. Un rapport du haut fonctionnaire Jean-Denis Combrexelle doit être remis en septembre pour faire des propositions en ce sens.
"On peut lever les contraintes tout en protégeant"
Le Premier ministre s'est appuyé sur les travaux de l'ancien ministre Robert Badinter et du juriste Antoine Lyon-Caen, qui "font ce constat d'un code du travail si complexe qu'il en est devenu inefficace", suscitant des applaudissement mais aussi des huées parmi les militants. "Ceux qui sifflent Robert Badinter dans cette salle, ça m'étonne toujours quand même un peu", a réagi Manuel Valls.
Pour le Premier ministre, les salariés "ne connaissent plus leurs droits et ne sont donc plus protégés" et "il faut revoir en profondeur la manière même de concevoir notre réglementation" en matière de travail. "On peut lever les contraintes, tout en protégeant! C'est ça la gauche, c'est ça la social-démocratie", défendant une gauche "inventive" et qui "s'adapte aux réalités du monde".
"Nous devons donner plus de latitude aux employeurs, aux salariés et à leurs représentants pour décider eux-mêmes de leur politique de formation, d'organisation du travail, d'insertion des jeunes par des négociations au plus près de leurs besoins. Ce sera plus de souplesse pour les entreprises et, grâce à un dialogue social redynamisé, des droits - à la formation, à la prise en compte de la pénibilité - mieux assurés pour les salariés", a-t-il défendu.
Pas de changement de cap
Manuel Valls a déclaré dimanche à La Rochelle que le gouvernement continuerait à agir "avec la même force" pour les entreprises, rejetant les "zigzags" en matière de politique économique, "sables mouvants de la défiance".
"Nous continuerons à agir, avec la même force, pour la compétitivité de nos entreprises. --ce sont elles qui embauchent-- grâce au CICE et au Pacte de responsabilité et de solidarité. Les acteurs économiques ont besoin de visibilité. Sinon, comment bâtir le moindre projet ou embaucher ? La stabilité, la cohérence, c'est le socle de la confiance", a déclaré Valls, alors qu'une partie du PS réclamait une réorientation du CICE.
"Aujourd'hui, la croissance est là ; c'est ainsi que nous ferons baisser le chômage. Oh pas de triomphalisme ! Il y a les incertitudes de la crise financière asiatique. Mais il y a aussi des facteurs positifs : la croissance américaine, la baisse du prix du pétrole, ce qui est bon pour le pouvoir d'achat, la baisse des taux d'intérêt, la baisse de l'euro - bonne pour nos exportations - grâce à la politique favorable de la BCE pour laquelle nous nous sommes battus", a également déclaré Manuel Valls. "Les premiers résultats sont là. Ils sont encore insuffisants pour combattre le désespoir de nombre de nos concitoyens, mais suffisants pour affirmer que nous sommes sur la bonne voie, pour raviver l'espoir, pour réussir", a poursuivi le Premier ministre.
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Voir aussi,
Altercation entre Manuel Valls et des Jeunes socialistes criant "Macron démission, Taubira à Matignon" à La Rochelle
76% des Français ont une mauvaise image du Parti socialiste
http://www.atlantico.fr/pepites/76-francais-ont-mauvaise-image-parti-socialiste-2305219.html