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Au Royaume-Uni, le nombre de "contrats zéro heure" ne faiblit pas
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le nombre de Britanniques déclarant être employés dans le cadre d'un contrat sans garantie horaire et sans salaire minimal a augmenté de 20% à 744.000 sur un an. Ils sont près de 1,5 million en réalité.
Les contrats de travail extrêmement flexibles sont monnaie courante au Royaume-Uni. Mercredi 2 septembre, l'Office national de la statistique (ONS) estime le nombre de personnes employée dans le cadre d'un contrat dit "zéro heure" à 744.000, soit 2,4% de la population active, au deuxième trimestre, contre 624.000 un an plus tôt.
Pour rappel, ces contrats sont sans garantie d'horaire ou de salaire minimal. Ils sont particulièrement répandus dans les secteurs de l'hôtellerie et de la restauration, des services aux personnes et de l'éducation.
Une partie de cette hausse serait liée au fait que certaines personnes ont pris conscience du fait qu'elles étaient employées dans le cadre d'un contrat "zéro heure", explique l'ONS.
Car en réalité, toujours selon une étude de l'ONS conclue en s'appuyant sur le nombre de contrats et non les déclarations des salariés cette fois-ci, le nombre d'emplois offert aux conditions "zéro heure" avoisine les 1,5 million, selon les derniers chiffres de janvier.
En 2013, dans une étude publiée le 5 août, le Chartered Institute of Personnel and Development (CIPD) affirmait qu'un million de personnes étaient employées via des contrats "zéro heure" au Royaume-Uni. Soit 3 à 4% de la masse salariale du pays. Les chiffres avancés par le CIPD, une association spécialisée dans les ressources humaines, étaient quatre fois plus élevé que celui calculé, en 2012, par l'Office national des statistiques.
Un chômage en baisse, mais une précarisation du travail qui progresse
Certains économistes expliquent ainsi le recul du chômage à 5,6%, -qui a baissé ces deux dernières années plus rapidement qu'ailleurs en Europe- avant tout par le développement des travailleurs indépendants et d'autres formes de travail sans garantie.
L'OCDE, bien que satisfaite des réformes économiques du gouvernement de David Cameron, observait dans une note en février que le marché du travail s'est fortement précarisé en raison de cette forte flexibilité.
La secrétaire général de la fédération syndicale Trades Union Congress, Frances O'Grady, a d'ailleurs déclaré en réaction à la dernière publication de l'ONS que "les contrats 'zéro heure' constituent un rappel douloureux du fait que le marché britannique du travail est à deux vitesses".
De son côté le Labour a aussi réagi parlant des Tories (parti au pouvoir) comme du "parti de l'insécurité au travail".