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Au Maroc, les bons résultats du parti islamiste aux élections locales
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Vainqueur des régionales et troisième des communales, le parti islamiste du premier ministre Abdelilah Benkirane est le principal bénéficiaire des élections locales de vendredi au Maroc.
Selon des chiffres fournis samedi 5 septembre par le ministère de l’intérieur, le parti Justice et Développement (PJD) a remporté 174 sièges sur 678 dans les conseils régionaux (25,6 %), suivi par son grand rival, le parti Authenticité et modernité (PAM/libéral, opposition) avec 132 sièges (19,4 %) et le parti de l’Istiqlal (PI/conservateur, opposition) avec 119 sièges (17,5 %).
Alors que les Marocains élisaient pour la première fois leurs conseillers régionaux au suffrage universel direct, le PJD est arrivé en tête dans trois des quatre régions les plus peuplées du pays, dont celles dont dépendent les grandes villes de Casablanca, Rabat et Fès. « Le PJD a obtenu ces résultats grâce à sa gestion au gouvernement depuis quatre ans », a estimé le patron du parti islamiste et chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
L’opposition remporte les communales
Au niveau des communes, où 31 503 sièges étaient à pourvoir, c’est le PAM, un parti fondé en 2008 par un proche conseiller du roi Mohammed VI, qui est arrivé en tête avec 21,1 % (6 655 sièges), suivi du PI (16,2 %, 5 106). Le PJD a lui terminé en troisième position (15,9 %, 5 021), selon ces résultats, qui n’avaient pas encore été officialisés samedi soir.
Le numéro 2 du PAM, Ilyas el-Omari, a assuré que son parti et les autres formations de l’opposition, dont le PI, parviendraient à diriger, grâce au jeu des alliances, « huit régions sur douze, contre seulement quatre au PJD ». Il a également accusé le PJD d’avoir « une interprétation spéciale de l’islam » : « Ils sont un Etat dans l’Etat, ils travaillent dans l’ombre et leur projet ne se limite pas au Maroc mais s’étend partout ».
« La réaction des partis d’opposition m’a fait pitié », a répliqué M. Benkirane. « Il faut dire les choses clairement : ils ont été battus et, à mon sens, leur chef respectif aurait dû démissionner. »
Aperçu du climat politique
La participation à ce double scrutin local a plafonné à 53,6 % selon un chiffre officiel, soit une très légère progression par rapport aux élections communales et régionales de 2009 (52,4 %).
Les élections de vendredi devaient donner un aperçu du climat politique dans le royaume, quatre ans après le mouvement de contestation populaire né dans le contexte du Printemps arabe, qui avait amené le roi Mohammed VI à faire adopter une nouvelle Constitution.
Fin 2011, le PJD avait engrangé une victoire historique aux législatives après avoir toujours été cantonné dans l’opposition. Son leader remettra son mandat de premier ministre en jeu dans un an.




