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Pour Mélenchon, accueillir les réfugiés n’est «pas la réponse au problème»

Mélenchon

Lien publiée le 11 septembre 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2015/09/11/25001-20150911ARTFIG00089-pour-melenchon-accueillir-les-refugies-n-est-pas-la-reponse-au-probleme.php

LE SCAN POLITIQUE - Le co-fondateur du Front de gauche, critique vis-à-vis de l'accueil massif prôné par l'Allemagne, estime que le «vrai réalisme» consiste à «dissuader les gens de partir».

C'est une nouvelle prise de position pour le moins étonnante. Interrogé ce vendredi sur RTL, Jean-Luc Mélenchon, a estimé ce vendredi matin qu'accueillir les réfugiés n'était «pas la réponse au problème». «Le vrai réalisme, c'est de bloquer les causes du départ. C'est pas d'empêcher les gens d'arriver, c'est de les dissuader de partir», a-t-il martelé.

«Les Français sont plus intelligents que ne le croient leurs élites. Ils ont parfaitement compris, ils sont tous d'accord pour accueillir des réfugiés aujourd'hui - et je dis qu'il faut le faire parce que nous n'avons pas le choix, on ne va pas les rejeter à la mer! Mais les gens (...) savent que si on commence comme ça on devra continuer d'année en année et ça n'a pas de sens!», s'est alarmé l'ancien candidat à la présidentielle, tandis que la France s'est engagée à accueillir 24.000 réfugiés sur deux ans.

«Nous verrons bien combien de temps durera cet élan»

Favorable à la discussion avec Bachar el-Assad plutôt qu'aux frappes contre Daech, Jean-Luc Mélenchon entend s'attaquer à la racine du problème. «C'est une bonne chose d'accueillir ceux qui sont là. Mais il ne faut pas que ça serve de rideau de fumée qui fait qu'on ne parle jamais des causes. (...) Ils ne partent pas par plaisir, ils partent parce qu'ils n'ont pas le choix», a souligné l'ancien candidat à la présidentielle.

Le leader de la gauche radicale a pointé la «décision un peu opportuniste» et «politique» d'Angela Merkel, qui envisage quant à elle d'accueillir 800.000 demandeurs d'asile en Allemagne. «Ils ont un déficit de population qui est tragique, vous le savez, et eux-mêmes s'en plaignent. J'estime que c'est une mesure qui n'est pas réaliste. (...) Je ne veux pas être l'oiseau de mauvaise augure, mais nous verrons bien combien de temps durera cet élan», a-t-il enfin prophétisé.