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La pauvreté menace un quart de la population européenne
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
En Europe, le risque de pauvreté concerne maintenant 123 millions de personnes, rapporte une étude d’Oxfam initulée « Une Europe au service de la majorité, et non d'une élite ». Ces 123 millions de personnes sont actuellement exposées au risque de pauvreté au sein de l'UE (soit un quart de la population de l'Union), contre 116 millions en 2008.
Entre 2009 et 2013, 7,5 millions de personnes supplémentaires dans 27 pays de l'UE ont été classées en situation de privation matérielle aiguë, avec une augmentation dans 19 pays. « Le chômage reste très élevé dans de nombreux pays, et même ceux qui ont la chance de travailler voient leurs revenus stagner ou se transformer en salaires de misère. Les femmes, les jeunes et les migrants sont les groupes les plus susceptibles de vivre en situation de pauvreté », ajoute Oxfam. 50 millions de personnes en Europe rencontrent maintenant des difficultés matérielles majeures, manquant d'argent pour couvrir les frais de chauffage de leur foyer ou faire face à des dépenses imprévues.
En Belgique, plus d’un citoyen sur 5 est à risque de pauvreté et d’exclusion sociale, ce qui correspond à 21% de la population de notre pays. Par ailleurs, 15% de population belge vit en-dessous du seuil de pauvreté. 40% des jeunes Bruxellois de 15 à 24 ans sont en-dessous du seuil de pauvreté, rapporte Le Vif/L’Express. Autre constat : 5% des personnes les plus fortunées détiennent autant de richesses que trois quart des personnes les plus pauvres.
En Europe, on compte 342 milliardaires. Notre pays fait également office de « refuge » pour les multinationales et les plus riches qui emploient plusieurs dispositifs fiscaux afin de diminuer leurs impôts, explique Oxfam.
D’un autre coté, en Belgique, les caisses d’allocations familiales privées (Acaf) ont interrogé 16.500 ménages au sujet de la prime de rentrée scolaire et des allocations familiales. Il ressort de cette enquête que le Belge ne peut plus se passer non plus des allocations familiales mensuelles.
83 % des Belges s’en servent en effet pour payer les frais scolaires. Dans les ménages à revenus limités, ce chiffre dépasse même les 90 %. Toutefois, pour 87 % des Belges, le montant pourrait être plus élevé.
« Les Belges considèrent la prime de rentrée scolaire comme un petit coup de pouce très précieux, » explique Koen Mortier, directeur général de l’association. 83 % des Belges (78 % des Flamands, 89 % des Bruxellois et 90 % des Wallons) s’en servent donc pour payer les frais scolaires. Parallèlement, la prime de rentrée scolaire est également intégrée dans le budget du ménage (44 % des Flamands, 37 % des Bruxellois et 32 % des Wallons). Seule une minorité des parents (2 %) l’utilise pour partir en vacances ou pour une sortie en famille (4 %).
Le montant pourrait être beaucoup plus élevé selon 87 % des Belges (84 % des Flamands, 90 % des Bruxellois et 92 % des Wallons). Et 78 % des ménages (76 % des Flamands, 76 % des Bruxellois et 83 % des Wallons) pensent que ce ne serait pas une bonne idée de répartir le montant de la prime de rentrée scolaire sur l’ensemble de l’année et de l’intégrer dans les allocations familiales mensuelles.




