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Des salades contaminées au pesticide créent le scandale
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Après avoir analysé une trentaine de salades achetées dans des supermarchés français, l'ONG Générations Futures annonce ce mardi avoir décelé des traces de pesticides interdits dans 16% des échantillons, et des perturbateurs endocriniens. Sur Twitter, le hashtag #SaladeGate s'est rapidement répandu.
Faut-il bannir la salade des sacro-saints "cinq fruits et légumes" que l'INPES recommande de consommer chaque jour ? Même s'il n'en est évidemment pas question, c'est bien la crainte qu'inspirent les résultats, publiés mardi 22 septembre, d'une enquête menée entre le 28 mai et le 21 juillet dernier par l'association Générations Futures, démontrant la présence depesticides interdits sur des salades achetées dans des supermarchés de l'Oise et de la Somme.
Générations Futures, qui a fait analyser 31 salades achetées en supermarchés entre le 28 mai et le 21 juillet derniers, a décelé la présence 5 pesticides interdits, dont l'insecticide DDT (prohibé depuis 1971) dans 2 échantillons. Si la présence de DDT peut simplement résulter d'une persistance du produit dans les sols, comme le précise l'ONG, les résultats sont inquiétants.
Quant aux autres pesticides décelés, "aucun dépassement des limites maximales autorisées" n'a été constaté, relève Générations Futures, qui alerte cependant sur la nécessaire prise en compte de "l'effet cocktail", autrement dit la combinaison de plusieurs molécules sur la santé. Au total, seules six salades étaient vierges de tout résidu de pesticide.
Des traces de perturbateurs endocriniens
Mais les analyses ont surtout révélé la présence de perturbateurs endocriniens, sur 21 des 31 échantillons examinés. Ces substances chimiques soupçonnées de provoquer cancers, malformations congénitales et retards de développement chez les enfants sont souvent contenues dans certains pesticides autorisés, indique l'ONG.
Les travaux de la Commission européenne, qui devait arrêter en 2013 une définition des perturbateurs endocriniens, n'ont finalement pas abouti et seule une étude sur l'impact socio-économique de l'interdiction de ces substances a été lancée.
Les producteurs se défendent
La publication des résultats de Générations Futures a provoqué l'ire du collectif de maraîchers et d'arboriculteurs "Sauvons les fruits et légumes", qui a réagi dans un communiqué cité par LeDauphiné Libéré, fustigeant "une manipulation destinée à déstabiliser les producteurs français". Et d'avancer ses propres résultats :
"Les résidus de pesticides trouvés dans les échantillons que nous avons analysés sont au moins dix fois inférieurs aux limites maximales de résidus fixées par les autorités."
Sous le hashtag #SaladeGate, le début de scandale a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, permettant à certains producteurs bio de vanter leurs salades garanties "sans perturbateurs endocriniens".