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Grève au musée d’Orsay
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Les portes du Musée d’Orsay à Paris sont demeurées fermées, mardi 22 septembre. Les visiteurs venus découvrir la nouvelle exposition intitulée Splendeurs et misères, images de la prostitution, ont dû se résoudre à passer leur chemin. La grève, décrétée le matin même par les membres du personnel à l’initiative de la CGT-Culture, s’est effectuée sans qu’aucune information ne soit donnée aux visiteurs. Un simple message scotché sur les vitres du hall d’entrée annonçait la fermeture provisoire de l’établissement : « Le Musée d’Orsay est exceptionnellement fermé du fait d’un conflit social. Le Musée d’Orsay vous prie de l’en excuser ».
En cause, l’ouverture du musée sept jours sur sept souhaitée par le ministère de la culture pour faire face à la surfréquentation des institutions muséales. Jusqu’alors, le Musée d’Orsay fermait ses portes tous les lundis pour accomplir des tâches de maintenance, d’accrochage et de décrochage. A partir de début novembre, ce jour de fermeture devrait être dédié à l’accueil des groupes scolaires. Une décision qui fâche car elle modifierait en profondeur les conditions de travail des salariés. « Nous voulons bien accueillir les groupes scolaires, mais pas à n’importe quelle condition », a déclaré Françoise Pinson, secrétaire générale du Syndicat national des musées et domaines.
« Faire découvrir le musée aux jeunes autrement »
Les touristes n’ont pas caché leur mécontentement en découvrant l’établissement fermé. Pour beaucoup, le Musée d’Orsay était l’une des étapes d’un voyage chronométré dans la capitale. Michèle et son amie de Limoges avaient réservé plusieurs jours à l’avance leur billet coupe-file pour se retrouver face à une porte close : « Nous sommes à Paris pour seulement quatre jours, nous avons pris toutes nos précautions et voilà le résultat. Nous n’aurons pas le temps de revenir avant notre départ ». Un peu plus loin dans la foule, Catherine et Jean-Louis, originaires des Deux-Sèvres, n’en revenaient pas : « C’est honteux pour l’image de la France. Ce qui est exposé à l’intérieur de ce musée appartient à toute l’humanité, ils ne peuvent pas en interdire l’accès comme cela ».
La suppression du jour de fermeture du Musée d’Orsay partait pourtant d’une bonne intention en démocratisant un peu plus l’accès à la culture. « En ce moment, nous ne sommes pas capables d’accueillir tous les groupes scolaires qui nous sollicitent. Nous refusons une demande sur deux. Ouvrir le lundi nous permettrait de faire découvrir le musée aux jeunes autrement », a expliqué Alain Lombard, administrateur général du Musée d’Orsay. Les visiteurs ayant réservé leurs billets à l’avance seront remboursés. Une assemblée générale devait se tenir, mercredi 23 septembre au matin, pour décider de la poursuite, ou non, de la grève.




