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Grève des éboueurs: la mairie de Paris fait appel à des prestataires extérieurs

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Lien publiée le 8 octobre 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Les Echos) Depuis ce lundi, 30 % des agents chargés de la propreté de la capitale sont en grève. Selon la mairie de Paris, la situation s'améliore. elle

Cela commence à se voir et surtout à se sentir. La grève des éboueurs de Paris, entamée lundi, a été reconduite ce jeudi. Depuis quatre jours, une dizaine d’arrondissements de la capitale voient leurs déchets s’accumuler. Il s'agit du IIeme, Veme, VIeme, VIIIeme, IXeme, XIIeme, XIVeme, XVIeme, XVIIe et XXeme. Jeudi matin, les agents en grève ont investi la mairie du Xe arrondissement et un rassemblement a commencé à 14 heures, place de la République, en vue d’un défilé.

Pour la mairie de Paris, qui reçoit ce jeudi, les représentant syndicaux, "la situation s'améliore". "Le stock de la non-collecte a commencé à baisser", précise Mao Peninou, adjoint chargé de la propreté de la ville. Depuis mardi, en fonction du nombre variable des grévistes, des bennes des sociétés prestataires extérieures sont affectées au ramassage. Les rues du centre, touristiques et étroites, "ont commencés à être complètement débarrassées".

Incertitude sur la grève

En revanche, Mao Peninou ajoute : "Mais nous sommes incapables de dire ce que sera la situation demain." La CGT des services publics parisiens avait lancé, ce lundi, un mouvement de grève reconductible. Les représentants syndicaux, injoignables ce jeudi, n'ont pas précisé si la mobilisation se poursuivrait ou non.

Le mouvement est suivi en moyenne par 30 % des 4.900 agents de la propreté, selon la mairie de Paris, ce jeudi. Ils étaient 56,8 % lundi et 39 % mardi. Quatre usines de traitements des déchets du Sytcom, celle d’Ivry-sur Seine, de Saint-Ouen, de Romainville et d’Issy-lesMoulineaux, ont été occupées. Les représentants syndicaux étaient reçus, mercredi à 9h30, pour commencer les négociations. Les revendications des grévistes : obtenir un taux de promotion de grades (les ratios promus/promouvables) de 100 % et une revalorisation des salaires. "Actuellement les salaires sont revalorisés de 35 euros sur une période de six" , a expliqué Regis Viécely, secrétaire général du syndicat, à France Info.

Des odeurs désagréables

Dans les rues de la capitale, Parisiens et touristes commencent à remarquer les effets de la grève. Sur les réseaux sociaux, certains expriment leur mécontentements et semblent surtout gênés par les odeurs désagréables.

Les professionnels de la restauration des arrondissements concernés par le mouvement ressentent aussi l’impact de la grève. Selon les restaurateurs, les odeurs dégagées par les déchets éloignent les touristes et leur font perdre, à eux, du chiffre d’affaires.