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    lutte-de-classe

    Lien publiée le 27 octobre 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.frontsyndical-classe.org/2015/10/les-lutes-en-cours-et-a-venir.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=not-for-profit-charities-causes

    Notre camarade Jo Hernandez nous communique :

    0,1 % de revalorisation des pensions au 1er octobre

    Quel mépris pour les retraités !

    Une fois de plus, le gouvernement méprise les retraités en annonçant une augmentation des retraites de 0,1 % au 1er octobre 2015. .

    Pourtant, les organisations des retraités UCR-CGT, UCR-FO, CFE-CGC, CFTC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR et UNRPA, avaient remis le 1 octobre à la Présidence de la République une pétition avec 100.000 signatures pour exiger une véritable revalorisation du pouvoir d’achat des retraités. Apparemment cela n’a pas suffit à faire plier le gouvernement.

    Dans la même période, les avocats ont par leur mobilisation exemplaire fait plier la   ministre de la Justice Christiane Taubira qui viens d’annoncer quelle retire les mesures qui avait mis le feu aux poudres. Malgré la promesse de la ministre, les avocats continuent de maintenir la pression en attendant du concret. «On bloque parce que le gouvernement veut bloquer l'accès à la justice des plus démunis» a déclaré devant le tribunal de Bobigny, le bâtonnier Stéphane Campana. Cela devrait servir de leçon aux organisations ouvrières qui se contentent d’appeler de temps en temps à la mobilisation ou à des grèves sur une journée.

    Dans la situation où se trouvent actuellement le monde du travail et les retraités avec un pouvoir d’achat en baisse continuelle, un chômage qui ne cesse de progresser, un système de santé qui se dégrade de plus en plus, il est plus qu’urgent que les dirigeants syndicaux appellent les travailleurs à la lutte tous ensemble et en même temps pour faire reculer ce gouvernement obstiné à privilégier le MEDEF à qui il a fait des milliards de cadeaux.

    Décidément, Hollande, Valls, Macron et tous les autres du gouvernement, prennent les retraités pour des nantis, alors que l’immense majorité d’entre eux peinent à joindre les deux bouts !  Le Gouvernement qui a gelé le montant des pensions de retraite depuis avril 2013, montre à nouveau son mépris pour les retraités en leur accordant pour une  pension de 1.000 €, une hausse de 1€,  Dans le même temps, le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit à nouveau 30 milliards d’€ d’exonérations de cotisations pour le patronat.

    La cause n°1 de l’affaiblissement continu des retraites par répartition créées par le ministre communiste Ambroise Croizat en 1945 est bel et bien la pseudo-« construction européenne » chère au MEDEF ; sur injonction de Bruxelles (et notamment des Accords de Barcelone de 2002, cosignés par Chirac et Jospin, qui prescrivent le relèvement EN MOYENNE de la retraite à 67 ans en Europe), une série de contre-réformes ont visé à la fois les retraités, les actifs s’approchant des 60 ans et les jeunes, voués au chômage alors que leurs grands’ pères se tuent au boulot ; ce furent successivement les contrer-réformes Balladur (1994, retraites du privé), Fillon I (2003 : retraites des fonctionnaires), Fillon II (2007 : régimes spéciaux), Fillon III (2010, régime général et fonction publique), Hollande 2012 : nouvel allongement de la durée de cotisation). Ces contre-réformes, qui ont transformé des millions de retraités en PAUVRES, n’ont cessé d’imposer :

             - l’austérité salariale et le gel, voire le recul des pensions, avec en particulier le blocage du traitement des fonctionnaires depuis 2008 et, dans la foulée, le blocage salarial quasi-général

             - l’allongement de la durée de cotisation assorti de lourdes décotes qui obligent les seniors à travailler plus longtemps aux dépens de leur santé, ou à accepter la décote de 20 à 40% de leur pension, ou encore à devenir chômeurs de longue durée s’ils sont licenciés avant 62 ans, en glissant rapidement au RSA

             - la fin de l’échelle mobile des salaires et des prix, sur laquelle était calée l’augmentation des pensions avant que, en 1983, le gouvernement Mauroy-Delors, suivi par le ministre « communiste » Anicet Le Pors, abandonne cette échelle pour rallier la politique du « franc fort », prélude à la mise en place de la funeste zone euro-mark ;

    Pour répondre à l’aumône que fait le gouvernement, les 9 organisations appellent les retraités à faire du 24 novembre prochain une journée de mobilisation et de manifestations.

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    Les prochaines grèves

    Grève des facteurs du Rhône dès le 27 octobre 2015

    Grève des buralistes le 2 novembre 2015

    Grève à France 2 à partir du 3 novembre 2015

    Grève de la police technique et scientifique de Lille le 3 novembre 2015

    Grève des orthophonistes le 17 novembre 2015


     

    Les actions en cours

    Le mouvement de grève se poursuit chez VFLI au Boulou

    Débutée mercredi matin, la grève des employés de VFLI (filiale SNCF-Geodis) du Boulou est maintenue. Cette entreprise assure le chargement et le déchargement des trains de Lorry Rail. En cause, la rétrogradation d’un chef de site, des problèmes récurrents de sécurité et des salaires au plus bas alors qu’est demandé de plus en plus de polyvalence. Jusqu’à maintenant aucune discussion n’a été possible avec la direction.

    Les postiers lyonnais reconduisent leur grève

    Démarré lundi dernier, le mouvement de grève des postiers ne faiblit pas. Au cinquième jour, une trentaine de facteurs sur quarante quatre sont en grève. La distribution en est affectée dans plusieurs arrondissements de Lyon. En cause : le projet Colis 2020 qui concerne une centaine d’agents.

    Les  agents de Lyon Centre poursuivent leur mouvement de grève le mouvement. Selon le syndicat SUD, à la tête de cette grève, deux tiers des tournées sont affectées. Trois jours après le début du mouvement, une réunion a eu lieu hier avec la direction. « Le directeur a refusé en bloc les négociations sur la base du préavis et a soumis à la signature un accord portant seulement sur les mesures d’accompagnement », déplore vigoureusement Frédérique Poncet, représentant SUD Poste. Il dénonce l’attitude de la direction : l’embauche d’intérimaires, des cadres de direction dont des directeurs adjoints de centres.

    Le conflit porte depuis le début de la semaine sur le projet « Livraison colis 2020 ». Tout comme Angers, Lyon est en effet ville pilote pour cette expérimentation en France. Parmi les six arrondissements dans lesquels se déroule cette distribution de colis tardive (entre 18 et 21 heures), deux syndicats ont signé l’accord avec la direction (Cgt dans le troisième arrondissement ;  Unsa dans le septième). Dans les autres départements du centre de Lyon, aucun accord n’a été trouvé avec la direction départementale, les agents estimant les compensations « trop faibles ».
    Les grévistes ont reconduit la grève ce matin. Ils entameront demain leur sixième jour de grève et appellent à l’élargissement de la grève à l’ensemble du département à compter du 27 octobre.

    A l’hôpital de Luynes le personnel en a ras le bol !

    La colère monte au centre hospitalier de Luynes. Depuis hier, une partie du personnel est en grève à l’appel des syndicats Sud Santé et Force ouvrière pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail et la « pression managériale ».

    « Depuis le développement des activités de polygériatrie, la situation s’est sensiblement aggravée notamment dans le service de soins de suite (SSR). La qualité de l’accueil se dégrade. Certains patients doivent attendre jusqu’à midi pour avoir la toilette », explique Patricia Hubert, déléguée Sud.

    Les syndicats évoquent un absentéisme « important et récurrent » qui entraîne « une surcharge permanente ». Ils demandent la titularisation des agents contractuels (qui représenteraient « 30  % des effectifs »), la création d’un poste d’infirmière supplémentaire en SRR les week-ends et jours fériés.

    Du côté de la direction, on reconnaît une situation tendue dans le service des soins de suite les week-ends. « Mais je n’ai pas les moyens de faire plus », ajoute le directeur Francis Teulier en soulignant que la tutelle lui demande de faire des économies conséquentes.

    Pour l’absentéisme, il précise que celui-ci n’est pas plus important qu’ailleurs et que les arrêts font régulièrement l’objet de remplacements. « Le dialogue social reste ouvert », précise le directeur en rappelant que la réorganisation de l’établissement a fait l’objet d’une longue négociation avec les représentants du personnel.

    Blagnac: mouvement de grève au cinéma Rex

    Du 11 au 18 octobre, le Cinéma municipal Rex de Blagnac n’était plus accessible au public pour cause de mouvement de grève. Les revendications des agents sont salariales. La mairie précise que ces personnels ont bénéficié d’une augmentation de 10 % sur l’année. Reprise de la grève samedi. La grève au cinéma Rex de Blagnac a duré une semaine entière. Le mouvement s’étalait de 20h30 à 23h30 ce qui annulait les séances en soirée. Dans la journée, en revanche, le cinéma municipal fonctionnait normalement.

    Le mouvement a cessé le week-end dernier. Lundi, la situation est redevenue normale.

    Les revendications des grévistes

    • une reconnaissance des heures travaillées en soirée, les dimanches et les jours fériés à hauteur d’une heure de récupération pour une heure de travail ou le paiement double,

    • la titularisation d’un agent sur un poste de projectionniste,

    • le maintien des horaires actuels d’ouverture du cinéma

    Un nouveau préavis a été déposé pour samedi prochain.

    Louviers : Soutien aux salariés d’Air France

    Une quarantaine de personnes se sont rassemblées hier mardi à 17 h 30, d’abord devant le tribunal de prud’hommes de Louviers, avant de rallier le parvis de l’église. « Syndicalistes, pas voyous. Pas de licenciement chez Air France », scandaient-elles en brandissant qui un drapeau, qui des chemises déchirées.

    La CGT, si elle ne « cautionne pas les débordements, n’accepte pas non plus d’autres comportements. Les conditions de leur arrestation sont plus proches de celles employées pour interpeller des terroristes que des salariés désespérés, victimes eux aussi de la violence sociale dans laquelle ils sont plongés », estime Denis Régnier, secrétaire général de l’union locale.

    Grève renforcée chez Tratel à Airvault

    Après un débrayage lundi, la grève des conducteurs de poids lourds de l’entreprise Larricq-Tratel basée dans la zone industrielle de Dissé à Airvault s’est poursuivie ce mardi. L’entreprise roule essentiellement pour la cimenterie Italcementi-Calcia. Hier, une dizaine de grévistes se sont rajoutés à la soixantaine de la veille. Comme les camions, les revendications des employés n’ont pas bougé : une augmentation de salaire et la levée des conditions pour l’obtention de leur prime annuelle (parcours sans accidents ni incidents). La direction générale, basée à Paris-la Défense, restant muette, les salariés sont resté campés sur leurs revendications jusqu’à aujourd’hui. Encadrés par le syndicat UNSA-tranports, majoritaire à 100 % dans l’entreprise, ils attendent du nouveau du rendez-vous prévu entre les partenaires à Paris aujourd’hui. Néanmoins, la direction conditionnait cette discussion à une reprise du travail au préalable. Les employés informés des résultats positifs de l’entreprise ne souhaitent pas baisser pas les bras et comptent maintenir la pression sur la direction. Un manque de considération ?« Il est difficile psychologiquement et aussi financièrement d’en arriver là », analyse un chauffeur gréviste. « Mais ce qu’on ressent, c’est le manque de considération que les employeurs peuvent avoir envers nous ». Durant ce temps, dans la cour intérieure de l’entreprise, Philippe Lapart, le directeur général à Airvault a tenté de réunir les grévistes autour de lui pour les convaincre à la reprise du travail, assurant que ces journées vont faire perdre des clients et ternir l’image de l’entreprise. Une tentative qui s’est heurtée à une certaine ironie : « Il veut peut-être qu’on sorte nos mouchoirs pour pleurer… »

    Colomiers : la grève continue au centre logistique Logidis de Carrefour

    A Colomiers, le blocus de la plate-forme de l’enseigne Carrefour continue. Les syndicats annoncent 80% des salariés en gréve. Ils protestent contre le licenciement qu’il estiment abusif d’un salarié. La plate-forme du centre Logidis d’En Jacca à Colomiers est bloquée depuis vendredi dernier. Le salarié qui a été licencié était là depuis 17 ans. Son licenciement est incompris par ses collègues qui n’y voient aucun véritable motif. Selon la direction, le salarié a été licencié pour faute grave sans plus de précision.

    Le centre d’approvisionnement de tous les magasins Carrefour de la région  centre d’En Jacca approvisionne toutes les grandes surfaces mais aussi les Carrefour’Market, Shopi, 8 à 8 et autre Marché Plus. Son blocage entraîne quelques perturbations dans l’approvisionnement mais est assez souple pour permettre encore la livraison des enseignes Carrefour. Selon les salariés, un climat de peur règne dans l’entreprise.