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L’Europe dit oui à l’étiquetage des produits des colonies israéliennes
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les produits des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens, aujourd'hui étiquetés comme fabriqués en Israël, devront désormais préciser leur origine, a décidé Bruxelles. Israël a condamné la décision.
La décision a déjà suscité la colère d'Israël. La Commission européenne a demandé mercredi 11 novembre à ses 28 Etats membres de mettre en oeuvre l'étiquetage des produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens, révèle un communiqué. La mesure, controversée et reportée à plusieurs reprises, a été approuvée lors d'une réunion du collège des commissaires européens à Bruxelles.
Moins de 1% des échanges commerciaux entre l'UE et Israël
La Commission a "adopté ce (mercredi) matin la notice interprétative sur l'indication d'origine des marchandises en provenance des Territoires occupés par Israël depuis juin 1967", précise le communiqué. Elle porte l'obligation à l'industrie alimentaire et à la distribution de mentionner l'origine des produits sur les étiquettes.
Aujourd'hui en effet les produits des colonies israéliennes -toutes illégales au regard du droit international- sont étiquetés comme fabriqués en Israël. Les produits concernés représentent toutefois "moins de 1%" du total des échanges commerciaux entre l'UE et Israël, soit 154 millions d'euros en 2014, selon des chiffres de la Commission. La mesure concerne essentiellement des produits agricoles et cosmétiques.
Une "mesure technique" selon l'UE
L'UE considère qu'il s'agit avant tout d'une mesure "technique",visant à informer les consommateurs européens: "C'est une indication d'origine, pas une mise en garde", a assuré à Reuters l'ambassadeur de l'UE en Israël, Lars Faaborg-Andersen.
L'Union européenne ne reconnaît pas l'occupation par Israël de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et du plateau du Golan, effective depuis la guerre des Six-Jours en 1967. Elle explique que la politique d'étiquetage vise à distinguer entre les marchandises produites à l'intérieur des frontières internationalement reconnues d'Israël et celles qui sont produites à l'extérieur. Le Royaume-Uni, la Belgique et le Danemark ont déjà introduit ce genre de mention et font la différence entre les produits en provenance d'Israël proprement dit et ceux en provenance de la vallée du Jourdain en Cisjordanie.
Le distributeur pourra apposer l'étiquette
L'UE n'a pas fixé de mention officielle, mais les biens en question devront afficher le mot "colonie" sur l'étiquette s'ils sont commercialisés dans des points de vente de pays de l'UE. Et si l'agriculteur colon israélien refuse d'obtempérer, la boutique où le produit sera vendu dans l'UE pourra le faire, dans la mesure où la CE aura suffisamment d'information sur la provenance du produit.
Un source au sein de la Commission citée par Reuters explique que le document de cinq pages en 12 points publié par l'exécutif européen l'a été à la demande de pays de l'UE qui voulaient une clarification des règles d'étiquetage en vigueur et que ce document ne constitue pas à proprement parler une nouvelle réglementation.
Israël en colère
Mais le gouvernement israélien, vivement opposé, y voit une décision "politique" voire une forme de discrimination. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères israéliennes Emmanuel Nahshon a immédiatement publié un communiqué où il déclare:
"Israël condamne la décision de l'Union européenne d'étiqueter les produits israéliens en provenance des secteurs sous contrôle israélien depuis 1967".
"Nous regrettons que l'UE ait choisi, pour des raisons politiques, d'adopter une mesure aussi exceptionnelle et discriminatoire, inspirée par le mouvement du boycott", a ajouté le ministère, en insistant:
"Il est étrange, voire agaçant, de voir que l'UE choisit de faire deux poids deux mesures à l'égard d'Israël, alors qu'il y a plus de 200 autres contentieux territoriaux dans le reste du monde".
Le ministère israélien a annoncé qu'il suspendrait son dialogue diplomatique avec l'UE dans les prochaines semaines.
L'ambassadeur d'Israël auprès de l'Union européenne, David Walzer, estime pour sa part que cette mesure risque de rendre difficiles les discussions de paix entre Israël et les Palestiniens et que l'UE pourrait ne plus être la bienvenue en tant que facilitatrice de ces négociations. "Nous avons très clairement dit que nous estimons bienvenues les contributions de l'UE au processus de paix", a déclaré David Walzer avant l'officialisation de la décision. "Cela pourrait nous contraindre à revoir cela."