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    Manifs interdites par Hollande

    attentats

    Lien publiée le 14 novembre 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Le Monde) François Hollande a annoncé que « tous les dispositifs » de sécurité mis en place à la suite des attaques terroristes qui ont eu lieu simultanément à Paris, seraient renforcés à leur niveau maximal.

    • L’état d’urgence

    Un numéro vert « alerte attentat », le 197, a été mis en place. Ce numéro permet de signaler toute information en rapport avec les attentats. Dans sa première déclaration, M. Hollande avait annoncé la mise en place de l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire.

    Instauré par la loi du 3 avril 1955, motivé alors par la situation en Algérie, l’état d’urgence est un régime à part – entre la situation normale et l’état de siège – qui renforce les pouvoirs de l’autorité administrative. C’est un régime intermédiaire avant l’état de siège. Il n’est jamais décrété que dans des situations exceptionnelles, à l’image de celle qu’a connue Paris vendredi soir. Rarissime, l’état d’urgence n’avait ainsi été employé qu’à cinq reprises, jusqu’à ce que François Hollande le mette de nouveau en œuvre après la série d’attentats qui a ensanglanté la capitale. L’état d’urgence ne peut être prolongé au-delà de douze jours que par la loi.

    Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a précisé qu’un décret adopté en conseil des ministres, tenu hier soir en urgence, établit l’état d’urgence. Il est d’application immédiate sur l’ensemble du territoire et permet notamment de restreindre la circulation des véhicules dans certaines zones. M. Cazeneuve donne également toute latitude aux préfets pour établir « des couvre-feu ». 3 000 militaires seront déployés dans les trois prochains jours dans la capitale.

    Interdiction des manifestations en Ile-de-France

    Les manifestations sur la voie publique sont interdites à Paris, dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne jusqu’au 19 novembre.

    Cette décision s’explique par le fait que les forces de sécurité intérieure sont mobilisées pour « assurer la sécurisation générale de l’agglomération » et « ne peuvent être distraites de cette mission prioritaire pour assurer la sécurité spécifique des cortèges ou des rassemblements », selon l’arrêté signé par le préfet de policeMichel Cadot.

    • Contrôles aux frontières

    M. Hollande a « décidé le rétablissement immédiat des contrôles aux frontières », a fait savoir l’Elysée et non « la fermeture » comme annoncé dans un premier temps par le président.

    Le rétablissement des contrôles aux frontières avait en fait déjà été décidé et mis en œuvre à compter de vendredi pour un mois, afin de sécuriser l’entrée sur le territoire dans le cadre de la conférence de Paris sur le climat (COP21), prévue du 30 novembre au 11 décembre, où 195 délégations officielles sont attendues.

    • Plan blanc dans les hôpitaux

    L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé le déclenchement du « plan blanc » dans tous ses hôpitaux. Le dispositif implique la mise en alerte des hôpitaux, services d’urgence et de tout le dispositif de santé publique.

    La Préfecture de police de Paris recommande aux Parisiens de limiter leurs déplacement au maximum. Un certain nombre de magasins, de cinémas, de lieux publics ont annoncé qu’ils resteraient fermés samedi ou tout le week-end.