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Villepin : «Le piège, c’est l’idée que nous sommes en guerre»
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - L'ancien premier ministre a exprimé son «inquiétude sur la militarisation» de l'action de la France et appelé à une grande coalition pour «créer les conditions d'un accord politique» en Syrie.
Dominique de Villepin, qui était dimanche matin l'invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, a rappelé qu'il préférait la voie diplomatique à la solution militaire. «Je ne proposerai pas de retirer nos troupes (sur le terrain) même si j'ai la conviction que ce n'est pas la bonne solution», a déclaré l'ex-chef du gouvernement de Jacques Chirac, qui a ajouté que «dans un climat d'unité nationale, chacun doit faire un pas vers l'autre».
«Le piège qui nous est tendu, c'est l'idée que nous sommes en guerre et que nous devons faire la guerre». Ce terme, employé par François Hollande et Nicolas Sarkozy, «je ne le reprends pas», a assuré Dominique de Villepin. «Pas plus que je ne reprends l'idée que nous sommes en guerre parce que je ne veux pas faire le jeu des terroristes». «Depuis 10 ans, les choses n'ont jamais cessé de s'aggraver et nous n'avons jamais gagné aucune de ces guerres. Cette approche-là, de guerre contre le terrorisme, n'est pas la bonne», a-t-il encore affirmé.
«Créer les conditions d'un accord politique»
Il a souligné que la France devait «retrouver son rôle de médiation», retrouver «une position d'équilibre» pour «créer les conditions d'un accord politique» en Syrie. «La mobilisation doit être extrêmement rapide pour créer les conditions d'éliminer Daech», a-t-il affirmé. Pour Villepin, il faudra dans un premier temps «discuter avec le régime de Bachar el-Assad» même si «au terme du processus politique, il faudra que Bachar parte».
Villepin a estimé que «la priorité» en France, «c'est la restauration de l'autorité de l'État» face à «une menace qui a changé» qui est «diverse, diffuse, confuse». Favorable à l'instauration de l'état d'urgence, qu'il avait lui même décrété en novembre 2005 après dix jours d'émeutes urbaines dans les banlieues, il a regretté l'absence de parquet européen, «un problème majeur» selon lui, et il a insisté sur la nécessité de créer «un fichier automatique des personnes sensibles». «Les Français sont dans une sécurité précaire, la France est une cible» a-t-il déclaré. Pour lui, le maintien de la COP21 est une «évidence» même si cette réunion des chefs d'État et de gouvernement «sera un sommet de crise».