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Raz de marée à l’Assemblée pour frapper la Syrie, le FDG s’abstient
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L’histoire se répète, et l’ombre de la grande trahison d’Août 1914 plane sur l’Assemblée nationale, qui s’est prononcée comme un seul homme pour la prolongation des frappes en Syrie. 515 voix pour, 4 contre, dont deux étourdis qui auraient voté par erreur, et 10 abstentions des députés Front de gauche.
Avant le vote, Valls a prononcé un discours martial aux accents thatchériens, si ce n’est pire :« Il n’y a pas d’alternative : nous devons anéantir Daech ». Ce vocabulaire qui devrait valoir au minimum une condamnation pour crimes de guerre, n’a pas rebuté « les élus de la République », bien au contraire. Le premier ministre continue à marcher dans les pas de son idole Clémenceau, en rendant hommage « à tous les militaires déployés au Moyen Orient » et en se réjouissant des 300 frappes réalisées par l’Armée française au Levant… L’hémicycle applaudit à tout rompre et évidemment, personne n’évoque les centaines de « victimes collatérales » de ces tapis de bombes made in France. On n’emploie d’ailleurs plus ces formules.
Les sommes astronomiques parties en fumée avec ces bombardements et le déploiement du très coûteux porte-avion Charles de Gaulle, ne semblent pas non plus préoccuper des députés pourtant prompts à rogner sur les droits des salariés pour maintenir un budget à l’équilibre. De tous les pactes, c’est celui de la guerre qui est le plus approuvé. L’homme est un loup pour l’homme…disait Hobbes et c’est par la terreur qu’on gouverne et qu’on tue aujourd’hui.
C’est une bien triste image qu’offre cette Assemblée nationale dont les débats sur la Syrie se bornent à des questions de tactique militaire, ou qui choisir sur place comme fantassin des armées occidentales coalisées ? Toute la classe politique française suit la course à la guerre de Valls et Hollande, du FN aux Verts. Le groupe Front de gauche, n’est pas reluisant non plus, il s’est contenté de s’abstenir sur un vote pourtant crucial. Il ne propose en outre aucune échéance concrète de mobilisation contre la guerre en Syrie et l’état d’urgence, que ses députés ont aussi soutenu, quoi que puisse dire Mélenchon.




