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République: plus de 200 interpellations, réactions politiques
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Plus de 200 interpellations dont 174 gardes à vues et de fermes condamnations politiques: des échauffourées ont éclaté dimanche après-midi entre forces de l'ordre et des manifestants anti-COP21 dimanche après-midi place de la République à Paris, lieu symbolique devenu "mémorial" des victimes des attentats.
Dérangeante image, deux semaines après les sanglants attentats de Paris et Saint-Denis (130 morts), que cette place de la République enveloppée, un dimanche après-midi, par des nuages de gaz lacrymogènes. Deux cent huit personnes ont été interpellées dimanche après-midi et 174 d'entre elles placées en garde à vue, selon le préfet de police de Paris, Michel Cadot.
"Ce sont des petits groupes violents qui s'en sont pris aux forces de l'ordre avec des projectiles" comme des "bougies" déposées en mémoire des victimes des attentats ou "une boule de pétanque", a indiqué le préfet. Quelque 200 à 300 d'entre eux ont donc été "canalisés" par les forces de l'ordre sur la place et interpellés, selon la même source.
En attendant, une pluie de condamnations s'est abattue sur ces agissements. Sur place, des manifestants pacifiques, venus pour former une chaîne humaine contre le changement climatique en lieu et place de la grande manifestation prévue et finalement interdite pour cause d'état d'urgence, ont dénoncé une "profanation".
Au plan politique, les condamnations n'ont pas tardé. Depuis Bruxelles, en marge d'un sommet de l'UE, François Hollande a fustigé l'action "scandaleuse" d'"éléments perturbateurs" qui n'ont "rien à avoir avec les défenseurs de l'environnement".
Manuel Valls a également condamné sur Twitter des débordements "indignes" et appelé à "respecter la mémoire des victimes des attentats".
- Lieu de recueillement -
Parmi les manifestants encerclés par les forces de l'ordre figurent plusieurs dizaines de membres d'Alternative Libertaire, d'Ensemble et du Nouveau Parti anticapitaliste dont Olivier Besancenot. "Le gouvernement doit permettre aux mobilisations sociales de s'exprimer", a mis en garde Clémentine Autain (Ensemble). La députée EELV Cécile Duflot a évoqué "des voyous" qui n'ont "rien à voir avec l'écologie".
A droite, Valérie Pécresse, tête de liste LR-UDI-MoDem pour les élections régionales en Ile-de-France, a dit attendre du gouvernement "une fermeté sans faille". Eric Ciotti s'est interrogé sur la "capacité" de l'exécutif à "imposer l'autorité républicaine".
Ces incidents "confirme(nt) également les inquiétudes qui m'avaient poussé au lendemain des attentats de Paris à demander le report de la COP21", poursuit le député (LR) des Alpes-Maritimes pour qui les forces de l'ordre "doivent être pleinement mobilisées pour la sécurité des Français plutôt que d'être ainsi détournées pour assurer la protection des délégations internationales et employées à contenir des groupuscules extrémistes".
Invitée de BFMTV dimanche soir, le maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, a condamné ces échauffourées. "La place de la République est devenue, depuis les attentats de janvier et encore plus depuis le 13 novembre, un lieu de recueillement très pacifique, très digne, avec des milliers de gens qui viennent spontanément tous les jours apporter des bougies, des fleurs, des messages. Et de voir (les agissements d') un groupe de gens qui n'ont rien à voir avec la préoccupation écologiste, c'est tout à fait indigne".
"Bien sûr qu'il fallait maintenir la COP21. On va continuer à vivre ! Si on veut que les terroristes gagnent, on arrête tout", a ajouté Mme Hidalgo, interrogée sur l'opportunité de maintenir la COP21 dans un contexte de menace terroriste maximale.
La conférence de Paris (COP21) va tenter, jusqu'au 11 décembre au Bourget, de sceller un accord mondial pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique. Quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement y sont attendus lundi.




