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Plusieurs centaines de personnes défilent contre le chômage à Paris
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Paris "contre le chômage et la précarité" et "pour la justice sociale", à l'appel de quatre associations de chômeurs, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les participants étaient réunis à l'appel des associations AC!, Apeis, CGT-Chômeurs et MNCP, avec le soutien d'autres organisations et de partis politiques (Attac, Droit au Logement, EELV, NPA, PCF, Parti de Gauche ...).
Rassemblés place de Stalingrad (Xe arrondissement), aux abords de laquelle les forces de l'ordre étaient nombreuses et les stations de métro fermées, ils se sont mis en route vers 15H00 pour rejoindre la place de Clichy (XVIIIe).
Un petit groupe de jeunes écologistes, affublés de perruques roses et de tambours, fermait le cortège avec des pancartes mettant en parallèle les luttes : "mêmes coupables, mêmes luttes", "l'austérité est climaticide", "changer le système, pas le climat".
Les protestataires, arborant parfois sur leurs vêtements des autocollants "Hollande, l'autre pays du chômage", scandaient notamment "Cho-cho-cho-chômage ras-le-bol".
Parmi leurs revendications: la revalorisation des indemnisations, le "libre-choix de son emploi", l'accès à la formation professionnelle et les transports gratuits pour les chômeurs.
"Un emploi c'est un droit, un revenu c'est un dû", a lancé une militante au micro avant que le cortège ne s'ébranle.
"Temps, travail, argent: changeons les règles" proclamait une grande banderole jaune du MNCP (chômeurs et précaires). Une autre, de l'Apeis, décrétait "l'état d'urgences sociales".
"Chômage, précarité ne cessent de grandir, c'est insupportable", s'indigne Jean-Paul, un retraité de 63 ans venu de Clermont-Ferrand.
"On ne peut pas rester inactif" juge-t-il, ajoutant aussitôt: "Malheureusement on est inaudible...".
L'annonce mardi de la reconduction de la prime de Noël, versée à plus de deux millions de foyers aux revenus modestes, n'a pas calmé le mécontentement. Cette prime restera inchangée à "un peu plus de 150 euros pour une personne seule et un peu plus de 320 euros pour un couple avec deux enfants", avait précisé le Premier ministre Manuel Valls.
Avec son seul RSA, Carole-Anne, militante du MNCP de 52 ans, explique "être dans la misère". "Je ne peux pas me payer le chauffage", souligne cette ancienne animatrice socio-culturelle, au chômage depuis 2012.
Après un net repli en septembre, le chômage a connu en octobre sa plus forte hausse depuis 2013, avec 42.000 demandeurs d'emploi supplémentaires sans aucune activité, pour atteindre le niveau record de 3,59 millions en France métropolitaine. Selon l'Insee, le taux de chômage a atteint au troisième trimestre 10,2% de la population active, le plus haut niveau depuis 18 ans.




