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Venezuela: la MUD, coalition disparate construite sur l’anti-chavisme
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.rfi.fr/ameriques/20151207-venezuela-mud-coalition-disparate-construite-anti-chavisme
Nicolas Maduro, désavoué par les électeurs au Venezuela. Pour la première fois en 16 ans, l’opposition a remporté des élections nationales dimanche 6 décembre. La Table de l’unité démocratique (MUD) a décroché 99 sièges sur 167 au Parlement monocaméral, contre 46 pour le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) au pouvoir. L’attribution des 22 derniers sièges n’est pas encore connue. Vaincre le chavisme, c’était le principal objectif de la MUD, une coalition par ailleurs très hétéroclite.
Pas moins d’une trentaine de partis, allant de la gauche à la droite la plus conservatrice, sans compter de nombreux mouvements de la société civile. La Table de l’unité démocratique (MUD en espagnol), a été créée en 2008 avec un but : mettre fin à la Révolution bolivarienne de Hugo Chavez. Une stratégie pour y parvenir : des candidatures uniques à chaque scrutin.
L'aile modérée de cette coalition est emmenée par Henrique Capriles, du parti Justice d'abord (centre droit). Candidat malheureux face à Nicolas Maduro à la présidentielle de 2013, il a choisi de porter un message social pariant sur la victoire par les urnes. Face à lui : l'aile de la droite dure, emmenée par Leopoldo Lopez, du parti Volonté populaire, et Marina Corina Machado.
De la droite dure aux anciens communistes
Cette frange droitière de la coalition avait fait en 2014 le choix de la mobilisation de la rue pour obtenir le départ du président Maduro. Plus de deux mois de manifestations et d'affrontements violents avaient alors secoué le pays. Leopoldo Lopez, condamné pour incitation à la violence, est depuis en prison.
Plus à gauche dans la MUD, on trouve le parti Avance progressiste. Mais aussi d'anciens chavistes. Ou encore une personnalité indépendante, Jesus Torrealba. Le secrétaire général de la coalition fut un temps membre du Parti communiste du Venezuela. De quoi mesurer le côté disparate de la coalition, dont la stratégie a néanmoins payé dimanche. D'autant qu'elle a séduit de nombreux chavistes déçus par la politique de Maduro.




