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Raffarin veut «un pacte républicain », Valls approuve
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) « Mettons-nous autour d’une table. » L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains) a défendu mercredi l’idée d'« un pacte républicain contre le chômage » pour éviter une victoire du FN en 2017. L’actuel locataire de Matignon, Manuel Valls, a immédiatement exprimé son soutien à cette idée, alors que le gouvernement prépare pour janvier des mesures pour l’emploi et s’est dit prêt à prendre en compte des propositions de la droite.
Pour Jean-Pierre Raffarin, « si on veut éviter que le Front national gagne la présidentielle, il faut baisser le chômage et c’est l’intérêt de tous ». « Le Front national est déjà presque qualifié pour le second tour de la présidentielle », a-t-il estimé sur Europe 1. « Donc c’est entre le Parti socialiste et Les Républicains que peut aujourd’hui se jouer la deuxième place, celui qui sera chargé de battre le Front national. C’est ça notre équation ».
« Nous sommes définitivement des rivaux du Parti socialiste »
Mais, s’il a lieu, le rassemblement droite-gauche s’arrêtera là. L’ancien Premier ministre a exclu l’idée d’un gouvernement d’union nationale, pourtant souhaité par une majorité de Français. « Quand je dis travailler [avec le gouvernement], ce n’est certainement pas des compromissions, ce n’est certainement pas un gouvernement d’union nationale, c’est simplement de dire "on a été d’accord, droite et gauche, pour battre le Front national (aux élections régionales), alors soyons ensemble, d’accord, pour faire en sorte que la cause du Front national, première, le chômage, soit réglée" ».
« Nous sommes définitivement des rivaux du Parti socialiste, il n’y a pas d’autre ambition avec le Parti socialiste que de résoudre la question du chômage. (…) Nous n’avons rien à voir avec le Parti socialiste et nous le combattrons à l’élection présidentielle, mais aujourd’hui il faut s’occuper de la France », a encore affirmé Jean-Pierre Raffarin.