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Afflux de réfugiéEs
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.emancipation.fr/spip.php?article1206
Nous publions ci-dessous la chronique entreprise en mai 2015 et poursuivie en septembre et octobre par notre camarade Françoise Hoenle.
Mai 2015
Gießen, ville universitaire à 15km de Lich, où j’habite. D’anciennes casernes grises dans le quartier de la gare. Toutes les nuits, des voitures, des minibus, des bus arrivent amenant des personnes qui attendront que le centre de premier accueil des réfugiés ouvre.
Ce sont des hommes jeunes, en grand nombre, des femmes et des enfants, ou bien encore des familles complètes. Quand ils/elles franchissent la porte d’entrée, ils/elles disent “Asyl” et se retrouvent dans une cour où, souvent assis par terre, ils/elles attendent, au milieu de leurs baluchons.
Une fois enregitréEs, ils/elles ne resteront pas dehors, une place leur sera attribuée dans un bâtiment en dur ou dans une tente.
Le conseil des étrangers où je milite demande à visiter ce centre de premier accueil, le seul de Hesse, avec une délégation parlementaire du parti “Die Linke”. On nous répond que le centre, avec 700 réfugiés, est trop plein pour pouvoir être “visité”. Avec les parlementaires, nous faisons le point. Ils/elles interviendront au parlement de Hesse, dirigé par une coalition CDU-Verts.
Début septembre 2015
La situation a évolué de façon si spectaculaire que je n’ai pas pu poursuivre la chronique entreprise en mai, craignant que tout ce que je pouvais observer et raconter ne devienne immédiatement obsolète.
Entre temps, le centre de Gießen a été littéralement submergé par le flot des demandeurs d’asile. D’anciennes casernes de l’armée américaine inoccupées depuis des années ont retrouvé du service, mais ça n’a pas suffi. Il y a maintenant une dizaine de “filiales” du centre de premier accueil en Hesse, la plupart dans des salles de sport et des tentes, par exemple à Wetzlar, Marburg, Limburg.
Actuellement, il y aurait environ 10 000 personnes à Gießen, ville de 100 000 habitants.
Entre les casernes et le centre ville se déplacent des milliers de personnes. Le plus souvent, ils/elles marchent lentement et de véritables sillons se sont creusés sur les trottoirs d’herbe et de terre des zones suburbaines. Dans une société très motorisée, ce sont des piétons d’un autre âge, sorte de caravane ou de procession. Les jeunes ont l’oeil rivé sur leurs smartphones et marchent la tête baissée.
Ces nouveaux arrivants seront, en partie, renvoyés chez eux. Les Albanais d’Albanie et du Kosovo n’ont aucune chance d’obtenir le droit d’asile. Des charters repartent toutes les semaines pour Pristina, de l’aéroport de Kassel. À chaque fois, les forces de police mobilisées sont très importantes.
Les autres réfugiéEs, originaires principalement de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan, d’Érythrée et Somalie seront, après examen de leur situation, dirigéEs vers des foyers où ils/elles attendront que le droit d’asile leur soit accordé, ou non, et qu’ils/elles quitteront ensuite, si tout va bien, pour vivre dans des logements “normaux”. Il y a un quota pour chaque Land, selon sa population et sa force économique.
Dans la région de Gießen, il y a actuellement 25 foyers et de nouveaux, de taille diverse, ouvrent tous les mois, dans des écoles désaffectées, des locaux commerciaux vides, ou des maisons de moindre taille. J’appelle “foyers” les lieux où sont envoyées les personnes qui quittent les centres de premier accueil au bout d’une période qui va de trois à six mois.
Aujourd’hui, un groupe de jeunes est arrivé à côté de chez moi, logés dans une maison ancienne inhabitée, sommairement réaménagée. Elle accueillera trente personnes dans les jours qui viennent.
L’hébergement des réfugiés est une activité très lucrative : dans cette maison où ont vécu trois familles turques payant des loyers de 500 e environ, 30 réfugiés. Le propriétaire, qui a déjà quelques foyers, reçoit 8 € par jour et par personne. Il a dû faire quelques travaux, mais il rentrera très vite dans ses frais. La “salle de séjour” est une ancienne boucherie, c’est entièrement carrelé. Un peu bizarre comme lieu. L’ancienne vitrine a été masquée par des persiennes. De la rue, des personnes essaient de regarder ce qui se passe à l’intérieur...
15 septembre 2015
Ce que j’ai écrit il y a 15 jours, ne correspond plus du tout à la réalité.
Je ne vous décrirai pas les réfugiés marchant sur les chemins, les routes et les autoroutes de Hongrie, de Serbie, de Croatie, je ne décrirai que ce que je vois de mes propres yeux.
Des trains entiers arrivent à la gare de Francfort, des bus arrivent à Gießen en provenance d’Autriche et de Bavière. Les structures de premier accueil sont saturées, les tentes dressées à Marburg, Wetzlar et ailleurs se remplissent, beaucoup de salles de sport sont réquisitionnées. Il y a presque 15 000 personnes dans les centres de premier accueil de ma région, peut être plus.
À Gießen, ils/elles marchent toujours des casernes au centre ville.
Dans un magasin kurde, des jeunes gens parlent directement arabe au personnel, pensant peut-être que quelqu’un connaît cette langue. Je suis toute étonnée d’entendre, dans ce supermarché, parler autre chose que le turc, le kurde, ou l’allemand.
Dans les rues, des Somaliennes dans leurs tenues multicolores attirent l’attention.
Beaucoup de jeunes réfugiés, un peu partout, car les mineurs non accompagnés sont pris en charge à Gießen, depuis toujours.
Je connais plusieurs éducateurs, eux-mêmes anciens demandeurs d’asile, qui travaillent dans des foyers qui accueillent des mineurs non accompagnés. C’est un travail qui exige beaucoup de compétences, beaucoup de tact, de réflexion sur le passé de ces jeunes, leur psychisme, leurs attentes, leurs déceptions.
21 septembre
Comment réagit la population ?
Partout où s’ouvre un foyer, de nombreuses personnes se portent volontaires pour les “aider”. Ici, à Lich, à environ 60 km au nord de Francfort, la liste de diffusion du groupe qui se constitue comporte déjà 100 noms. Ce sont des personnes proches des églises, des milieux associatifs, du SPD, voire même de la CDU, des retraités. La coordination est faite par l’église protestante et des membres du SPD. Ailleurs, ça peut être la Croix Rouge ou l’équivalent du Secours Populaire.
Il n’y a pas (encore ?) eu de réactions hostiles ou violentes. Dans les bistrots, les langues vont cependant bon train et même les étrangers installés de longue date en Allemagne ne se privent pas de prédire des vols, voire viols. J’ai entendu des personnes, elles-mêmes immigrées, affirmer que les Africains ne connaissaient pas les toilettes et allaient faire leurs besoins partout. Ailleurs, en Hesse, des foyers ont brûlé.
Tout à fait alarmante est la situation en Allemagne de l’Est, je veux dire dans l’Est de la République Fédérale. Les images de fachos déchaînés, de force de l’ordre débordées et de dirigeants dépassés font le tour du monde. Il y a à nouveau de grosses manifs contre l’accueil des réfugiés. Le nombre de foyers incendiés juste avant l’arrivée de leurs occupants ne se comptent plus. Parfois ce sont des maisons déjà habitées auxquelles s’attaquent des groupes d’extrême droite encouragés par des gens du coin qui n’ont ni le crâne rasé ni les bras tatoués, des bourgeois bien tranquilles.
Face à la haine, au racisme et à la violence, se dresse, non une classe politique résolue et ferme, mais une société civile qui s’organise remarquablement. Lorsque j’ai commencé à travailler bénévolement dans un foyer de demandeurs d’asile en 2001, les bonnes volontés ne se pressaient pas au portillon. Jamais un maire ou conseiller municipal n’aurait mis les pieds dans un tel lieu. Je me souviens d’une prof qui, après avoir rencontré une famille, m’a téléphoné pour me dire “Mais ce sont des gens comme nous !”
Mais qu’est-ce qui pousse autant d’AllemandEs de tous âges à s’engager ainsi ?
De l’inconscient collectif surgissent, chez les plus âgés, des images du passé. 12 millions d’allemands des territoires de l’Est ont marché, portant leurs baluchons, tirant des carrioles, sur les chemins de l’exil. Très souvent, dans les réunions, on entend : “Nous aussi, nous sommes des réfugiés”.
À cela s’ajoute l’image des trains de déportés juifs. Beaucoup de jeunes et moins jeunes refusent que des êtres humains soient sur les routes, sans abri, sans secours. Le mot camp, “Lager” fait ressurgir le passé raciste de l’Allemagne et suscite chez beaucoup une réaction du type “Pas en notre nom”.
Les églises jouent un rôle essentiel dans l’élan de solidarité, mais la Croix Rouge, les pompiers bénévoles, les clubs sportifs, ne sont pas en reste.
Petit retour en arrière : en Juin 2013
Notre conseil d’étrangers, où se trouvent quelques Syriens, est bien renseigné sur l’afflux possible de réfugiés et demande à être reçu par le président de région, échelon de l’administration chargé du premier accueil.
Ce Monsieur, membre de la CDU, regarde notre délégation d’un air apitoyé et dit : “De quoi parlez-vous ?”
Quelques jours plus tard, nous allons voir le seul foyer de demandeurs d’asile existant encore dans la région. Ce que nous voyons nous choque. Le bâtiment, une ancienne usine, est délabré, les meubles déglingués, le moral des habitants au plus bas. Nous prenons des photos et les montrons en réunion publique.
Les autorités ont beaucoup tergiversé
Quand le centre d’accueil a été submergé par une sorte de raz-de-marée, on nous en a interdit l’entrée. On a essayé d’entrer avec diverses délégations parlementaires, à chaque fois, on a été surveillé de près et on nous a fait comprendre qu’on avait interêt à ne pas se mêler de ce qui ne nous regardait pas.
Finalement, c’est nous, qui sommes tous et toutes de nationalité étrangère, qui avons formulé les demandes de postes pour les travailleurs sociaux, les interprètes, qui avons essayé d’anticiper les besoins, car nous avons le droit de le faire au niveau du Kreistag, parlement régional.
Entre temps, la classe politique de la région est mobilisée, elle affronte la situation avec courage.
Le Président de la région a fait des réunions publiques où il a été insulté par des membres du parti “Alernative für Deutschland”. Il a tenu bon. Lui qui souriait en coin de nous entendre parler “d’afflux de réfugiés”, n’a pas manqué de courage ni d’humanité. Mais il va quitter ses fonctions pour entrer à la direction d’une banque... Ce sera peut-être moins mouvementé...
Au niveau du Land, notre “Ministerpräsident” Bouffier, originaire de Gießen, CDU, n’est pas un modèle de retenue ni de tolérance. Il attise les braises, et il arrive qu’on lui rappelle que ses ancêtres étaient des réfugiés huguenots que la Hesse accueillit en grand nombre. On peut également rappeler cette origine au Ministre de l’Intérieur du gouvernement fédéral, De Maizières. Ce n’est pas superflu.
Comment les médias réagissent-ils à cette situation ?
Le quotidien le plus lu, Bild , a d’abord repris, en gros titres, tous les préjugés possibles et imaginables, présentant ces étrangers comme des “sauterelles” qui envahissent le pays, comme des profiteurs qui viennent s’engraisser en Allemagne.
Et puis, on a pu observer un changement de ton. Bild s’est indigné de la violence des manifestations d’extrême droite et a fini par avoir une ligne éditoriale correcte. La raison en est sans doute que les organisations patronales souhaitent l’accueil de réfugiés, surtout s’ils sont qualifiés et formés. Elles le font savoir par voie d’annonces.
Je me suis promenée dans les rues avec Bild sous le bras, sans le cacher si je rencontrais quelqu’un de ma connaissance.
À la télé, pas de “talk-show” sans ce thème. Le “On ne peut pas accueillir toute la misère du monde” a fait place à “On ne peut pas laisser tous ces gens dehors”.
Et la classe politique ?
Angela Merkel a longtemps été aux abonnées absentes. Silence. Mais cette méthode a ses limites, atteintes au moment où, à Heidenau, en Brandenbourg, une manifestation d’extrême droite d’une violence inouïe a réveillé la Chancelière. Elle y est allée, s’est fait conspuer, est enfin sortie de son silence en reconnaissant enfin que l’extrême droite était un réel problème pour la démocratie.
Ensuite, il y a eu les réfugiéEs bloquéEs à Budapest, leur arrivée en Allemagne sous les acclamations.
Angela Merkel cédant à l’émotion de ces moments d’humanité et de solidarité où beaucoup revivaient les trains venant de Budapest, bourrés de réfugiéEs d’Allemagne de l’Est, en 1989.
Début octobre
Les réfugiés continuent à arriver tous les jours. Des voix discordantes se font entendre dans les partis, dans la population, mais l’élan de solidarité ne faiblit pas. Angela Merkel tient bon, maintient le cap : “Willkommen” et “Wir schaffen es !”, ce qui signifie “Bienvenue” et “Nous y arriverons”, équivalent allemand du “Yes, we can” de Obama.
Avant de mettre un terme à cette chronique toujours recommencée, je retourne à mon point de départ, je vais faire un tour, vers 10 heures du matin, au centre de premier accueil du quartier de la gare de Gießen qui vit, après la Seconde Guerre mondiale, arriver des flots de “Vertriebene”, Allemands des territoires de l’Est, ensuite des citoyens de l’ex-DDR, puis des Kurdes, des Érythréens, des Afghans, des Irakiens.
Je reste sur un chemin d’où l’on peut voir l’ensemble du camp : c’est bourré à craquer. Les alentours ressemblent à un lieu qu’une armée en déroute aurait quitté en toute hâte. On y voit des chaussures éculées abandonnées, des étoffes, du plastique. Au centre du camp est érigée une tente immense qui semble littéralement déborder. À l’entrée, un groupe de personnes attend. Ils/elles sont là dans le froid et la pluie. Tous et toutes semblent gris, sans âge.
J’observe ce qui se passe. Dans une sorte de tunnel en plastique, une soufflerie se met en marche, c’est un abri de fortune sommairement chauffé. Dans le groupe qui attend, je vois un homme pieds nus et beaucoup de personnes en tongs. Il fait moins de dix degrés. Plusieurs personnes ont des cannes ou des béquilles, tous les visages sont émaciés. Je suis leurs regards et m’aperçois qu’à l’extérieur du camp, la Croix Rouge s’apprête à apporter du café, des sandwiches, des fruits. La barrière reste fermée, les bénévoles n’ont pas le droit d’entrer, les mains se tendent vers la jeune femme et le jeune homme qui s’avancent. C’est une image qui reste gravée dans ma mémoire.
“Die Flüchtlinge”, les réfugiés, c’est un mot qui revient dans toutes les conversations. Combien seront-ils/elles à avoir gagné l’Allemagne d’ici la fin de cette année ? 800 000, un million ?
J’entends aussi souvent dire : “Le pays va changer”, mais il est difficile de saisir ce que la personne qui parle veut dire. Toute la question est là : les changements apportés par une telle arrivée de personnes venues d’ailleurs seront-ils acceptés, accompagnés, ou bien seront-ils rejetés ?
Le rêve d’une Allemagne ethniquement pure sera-t-il définitivement enterré, l’Allemagne reconnaissant ce qu’elle est, une terre d’immigration ?
J’entends à France Inter, que 300 000 réfugiés auraient atteint l’Europe cette année. Ce chiffre me fait sourire. Rien qu’à Gießen et sa région, ils et elles sont 20 000.
17 octobre
Il faut bien que je mette un terme à cette chronique toujours recommencée, mais les réfugiés, eux et elles, continueront à arriver.
Hier soir, un journaliste présentait ici même, à Lich, son livre sur l’extrême droite, en particulier la série de crimes racistes commis par le groupe appelé NSU.
À une personne qui lui demandait ce qu’il pensait de la situation présente, il a répondu qu’il était pessimiste, estimant à environ 15 000 le nombre de militants d’extrême droite près à toute forme de violence. Il a ajouté : “ce ne seront pas des cocktails molotov qui seront lancés contre les centres d’accueil et les foyers, je m’attends à des bombes”. Les manifestations de Pegida (patriotes contre l’islamisation de l’occident) reprennent de plus belle, le parti AfD (Alternative für Deutschland) fait des adeptes. On lui prête 10 % des intentions de vote. Le parti bavarois CSU, membre de la coalition gouvernementale, tient un discours très proche de celui de l’Alternative pour l’Allemagne et identique à celui de Victor Urban, qui a récemment été reçu à Munich.
Angela Merkel maintient le cap, presque sereine dans la tourmente : “Wir schaffen es”, “Nous y arriverons”.
Novembre 2015
Je reprends ma chronique interrompue en octobre. Entre temps, il y a eu les attentats du vendredi 13 novembre.
Ici, dans ma région, le regard porté sur les réfugiés ne s’est pas sensiblement modifié. La société civile reste mobilisée. Les initiatives de soutien aux hommes, femmes et enfants qui continuent à arriver en grand nombre ne faiblissent pas.
Le discours politique, lui, s’est durci. Angela Merkel, maintient le cap, mais, autour d’elle, les troupes de la CDU et CSU ne suivent pas. Tous les pays des Balkans sont déclarés “pays sûrs”, ceux et celles qui viennent d’Albanie, du Kosovo, de Serbie ou de Macédoine, sont renvoyés chez eux.
Les expulsions se font d’aéroports peu fréquentés, comme celui de Kassel pour la Hesse. On parle de centres de rétention aux frontières.
Je n’ai plus besoin de me rendre à Gießen pour voir des réfugiés en grand nombre, je les vois ici, à côté de chez moi... Sur un terrain de foot désaffecté, une sorte de grande tente a été érigée en hâte.. Elle a résisté tout juste à la tempête des jours derniers. 200 personnes, hommes en grand nombre, familles, femmes seules.
Au moins 150 personnes sont mobilisées pour être aux côtés des réfugiéEs : cours d’allemand, problèmes de santé, inscriptions dans les écoles, rencontres, etc... c’est une fourmillière. On dirait que beaucoup de personnes n’attendaient que cela dans le climat de vieillissement et de morosité qui caractérise les petites villes de province. Je participe à la permanence des bénévoles qui se tient dans la “tente”.
Dans toutes les petites villes proches de Lich, on voit ces structures légères, mais chauffées et équipées de sanitaires. On se croirait au lendemain d’un tremblement de terre ou de graves inondations. 26 000 personnes sont actuellement accueillies dans les centres de premier accueil de Hesse.
Lorsque j’ai commencé ma chronique, ils/elles n’étaient que 700. Il paraît que le Land de Baden-Württemberg a accueilli cette année 400 000 personnes.
Françoise Hoenle, le 26 novembre 2015
L’Émancipation syndicale et pédagogique – 31/11/2015– page 6 à 9